Trends Summer University 2022: Diriger dans un monde d’incertitudes accélérées

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Du 10 au 12 juin, et après deux ans de crise sanitaire, la Trends Summer University revient pour une 9e édition. Au programme de cette année, sur fonds de fin de pandémie et de début de guerre en Ukraine, des sujets difficiles mais qu’il est indispensable d’aborder: la volatilité, l’incertitude ou encore la complexité de l’époque actuelle.

Xavier Bouckaert (Président Trends Summer University et CEO Roularta Media Group) et de Marc Raisière (CEO Belfius) se font une joie de rouvrir les portes de cette Trends Summer University pour une 9e édition. Celle-ci prendra place dans le cadre prestigieux de l’hôtel La Réserve à Knokke du 10 au 12 juin 2022.

Après deux ans d’absence, à cause de la pandémie du Covid, les participants, une centaine de CEOs et Présidents de Conseils d’administration d’entreprises, pourront à nouveau se rencontrer et échanger lors de cet événement exclusif. Pendant deux jours, des thématiques dominant l’actualité économique nationale et internationale seront abordées, approfondies, débattues par un panel d’experts animé par les rédacteurs en chef de Trends et Trends-Tendances.

Xavier Bouckaert
Xavier Bouckaert© Studio Dann

Un vendredi passionnant

Si la première thématique, introduite par Ludivine Dedonder, notre Ministre de la Défense, porte sur un sujet aussi grave que sérieux, à savoir “Guerre en Ukraine : le retour des risques géopolitiques en Europe”, le débat qui en découle promet déjà d’être passionnant car ce sont Messieurs David Criekemans (Associate Professor in International Relations and Specialist in Geopolitics – Universiteit Antwerpen), Johan Vanderplaetse (Senior Vice-President Schneider Electric, division Industrial Automation) et Julien Compere, CEO Herstal Group, qui l’animeront.

Johan Vanderplaetse avait déjà évoqué ces risques géopolitiques pour Trends-Tendances en mettant en garde le monde politique par rapport aux sanctions déployées contre la Russie : “Nous devons mieux comprendre ce que ces sanctions signifient pour ce pays vindicatif et paranoïaque, doté de l’arme nucléaire.“Il faut souligner que Johan Vanderplaetse sait de quoi il parle en évoquant ces risques, puisqu’il vit et travaille en Russie depuis 30 ans et parle couramment le russe. Il est également président de l’AEB (Association of European Business), l’organisation de lobbying des grandes entreprises européennes en Russie.

Tandis que David Criekemans a une tout autre vision de sanctions prises à l’encontre de la Russie et des retombées géopolitiques de celles-ci. Pour lui, l’Occident a été pris de court par l’invasion russe en Ukraine et aurait bien eu besoin d’un cours accéléré de géopolitique. “Les sanctions ne suffisent pas à changer ou à orienter la politique mondiale. Ils sont plutôt une preuve de l’impuissance de l’Occident“, déclare-t-il.

Le deuxième débat, introduit par Introduction par Alain Durré (Economiste en chef FRABELUX Goldman Sachs), quittera la géopolitique et ses problèmes pour s’intéresser à “2022, l’année des grandes incertitudes économiques (inflation, énergie, matières premières, taux d’intérêt, pénuries de produits et de main-d’oeuvre)”.

Le sujet sera soutenu par des experts en économie, en l’occurrence Marianne Collin (CRO & Member of Management Board Belfius), que Trends-Tendances n’a pas hésité à qualifier en 2019 d’étoile montante de Belfius et Pierre Wunsch (Gouverneur de la Banque nationale de Belgique). L’inflation dont on parle tellement actuellement et les aides aux entreprises durant la crise du coronovirus faisaient justement dire à ce dernier que “Non seulement nous n’avons plus tellement besoin de soutenir la demande, mais dans un environnement où il y a des contraintes d’offre, en poursuivant le soutien, nous risquons d’ajouter de l’huile sur le feu de l’inflation, inflation qui semble moins temporaire que ce que l’on aurait pu croire“. Est-il dès lors temps de se réjouir du fort rebond de l’économie en 2021 ? La hausse vertigineuse des prix de l’énergie viendra-t-elle jouer les trouble-fête dans cette reprise économique à la sortie de la crise sanitaire ? Voilà les questions auxquelles s’attelleront Bart Van Craeynest (Economiste en chef VOKA) et Koen Dejonckheere (CEO Gimv).

Le 3e débat “Comment gérer son entreprise par temps d’incertitude ? Crise économique, sanitaire, écologique, géopolitique: des CEOs nous livrent leurs solutions pour répondre à cette montée des incertitudes” clôturera la journée de samedi. L’occasion pour Guillaume Boutin (CEO Proximus) de revenir sur ses deux premières années à la tête de l’opérateur télécom, et d’apprendre ce qu’il en a retiré afin d’aller de l’avant, lui qui n’a connu, depuis son arrivée, que crise après crise. Un débat qui sera également animé par Ignace Van Doorselaere (CEO Neuhaus), Hans Bourlon (CEO Studio 100) et Bruno Humblet (CEO Deceuninck).

Samedi de tous les défis

La journée de samedi démarrera sur les chapeaux de roues avec un débat sur “Crise alimentaire, e-reputation, nouvelles habitudes de consommation : comment s’y adapter ?”. Celui-ci sera animé par Pierre-Alexandre Billiet (CEO Gondola) qui nous expliquait il y a quelques mois comment notre consommation alimentaire avait changé avec la crise Covid. Ses invités seront entre autres François-Melchior de Polignac (Executive Director and Zone CEO Carrefour), Yvon Guerin (Managing Director Vandemoortele) et Michel Mersch (CEO Nestlé Belgilux).

L’occasion de revenir sur les différentes crises alimentaires, passées et présentes, telle celle qu’a connu Ferrero.

Marc Raisière
Marc Raisière© Studio Dann

Et si la guerre en Ukraine est malheureusement bien présente dans tous les esprits, c’est celle qui fait rage parmi les talents qui monopolisera le 5e débat : “Guerre des talents : comment attirer et fidéliser ?” Une discussion entre Geert Aelbrecht (Chief People Officer BESIX Group) et Benoit Gilson (CEO Infrabel).

Le 6e débat portera sur “les défis de la “finance verte” et comment résoudre les conflits entre le E, le S et le G des normes ESG ?” Un échange d’idées qui se fera en présence de Max Jadot (CEO BNP Paribas Fortis), Wim Van Hyfte (Global Head of ESG Investments and Research Candriam), François Lecomte (Chief Corporate Strategy & Deputy Chief Financial Officer Belfius) et Julie Ansidei (EMEA head of external engagement, BlackRock Sustainable Investing).

Finalement le dernier débat clôturera cette journée en apothéose avec “Meet the new CEO”, une opportunité à ne pas rater pour qui veut rencontrer non pas un mais quatre Trends Manager de l’Année en même temps, à savoirChris Peeters (CEO Elia), Dirk Coorevits (CEO Soudal), Sébastien Dossogne (CEO Magotteaux) et Bart De Smet (Chairman Ageas).

Mais la Trends Summer University, ce n’est pas uniquement des débats. C’est aussi deux soirées de gala, où les CEOs auront l’occasion de partager leurs expériences et de s’adonner à un peu de networking, dont tous ont été privés pendant deux ans avec les restrictions sanitaires. Cela sera aussi l’occasion de se retrouver et d’échanger lors d’activités aussi variées qu’un atelier floral, des balades en vélos électriques (les énergies vertes sont à l’honneur) ou encore de disputer amicalement quelques balles lors d’une initiation au padel ou au golf.

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