Ecologie: BioFirst Group (Biobest) et ses insectes bénéfiques pour les cultures

Camille Delannois Journaliste Trends-Tendances  

Le groupe BioFirst est le principal “pure player” du secteur de l’agriculture durable. Alors que l’entreprise a débuté comme éleveur de bourdons, elle propose aujourd’hui une gamme complète de solutions destinées à l’horticulture et aux cultures en plein champ. L’objectif est de figurer parmi les dix principaux acteurs du secteur agricole durable.

Écologie
Les services écosystémiques offrent à la société un écosystème sain et sont indispensables à notre économie. Nous recherchons des projets qui protègent et restaurent les écosystèmes naturels, tels que la purification de l’eau, le reboisement, la réintroduction d’espèces animales sauvages, la conservation de la nature, l’agriculture régénératrice et l’amélioration de la biodiversité.
Nominés 2024 : BeeOdiversity, BioFirst Group Biobest, Brauzz, Elia Group, Fishway, Hydro-Bio, In-Between International, Orta, Paleo, Planet B, R&O Lab, Semailles, Spadel et Veolia.

Pollinisation naturelle, insectes et acariens auxiliaires, solutions de dépistage & de surveillance high-tech ou encore produits de biocontrôle, biostimulants, biofertilisants et inoculants sophistiqué… L’entreprise westerlotoise BioFirst propose des solutions pensées pour être performantes et faciles à appliquer, tout en offrant une amélioration notable de la santé des cultures et des rendements.

Grâce à ses solutions, elle offre des alternatives pertinentes aux insecticides conventionnels et des solutions biologiques qui contribuent directement à limiter le dérèglement climatique en réduisant les émissions de CO2 et en restaurant des sols sains.

Aujourd’hui, un nombre croissant de substances phytosanitaires chimiques sont interdites en raison de leur incidence sur la santé ou la biodiversité. Des résistances se développent également chez les insectes, obligeant les agriculteurs à pulvériser de plus en plus. Une situation qui a accéléré la recherche d’alternatives au cours de ces 10 dernières années, avec BioFirst positionné comme un leader dans ce domaine.

Créée en 1987, l’entreprise est aujourd’hui active dans plus de 70 pays à travers le monde.

Diversification

Après avoir débuté comme éleveur de bourdons, l’entreprise est devenue un leader mondial de la protection biologique des cultures. “Une transformation qui démontre la volonté l’entreprise de faire évoluer les pratiques agricoles tout en protégeant l’environnement et la biodiversité”, explique le CEO, Jean-Marc Vandoorne. Alors que les bourdons ne représentent plus que 10% du chiffre d’affaires, l’entreprise a recours à des “insectes bénéfiques” qui sont des macro-organismes naturels utilisés pour lutter contre des ravageurs spécifiques aux plantes. Parmi les produits les plus vendus : les acariens prédateurs des araignées rouges ou encore les mouches blanches qui sont les principaux ravageurs en horticulture. “En créant un système autosuffisant, avec un faible niveau de parasites et une population établie d’organismes bénéfiques, les produits chimiques ne sont utilisés qu’en dernier recours”, ajoute le responsable.

Créée en 1987, l’entreprise est aujourd’hui active dans plus de 70 pays à travers le monde. Elle a continué à se développer en diversifiant sa gamme de solutions de lutte biologique. Ce sont par exemple quatre départements qui ont été créés : Biobest, BioWorks, Plant Products et Biotrop, qui apportent leur expertise dans la pollinisation, les biopesticides, biostimulants, biofertilisants et outils de gestion des cultures, garantissant un soutien complet et innovant dans l’agriculture durable.

L’année dernière, le groupe a passé un cap avec le rachat de son homologue brésilien Biotrop pour 530 millions d’euros, élargissant son offre dans l’agriculture de plein champ. La transaction a été principalement financée par une augmentation de capital de BioFirst de 365 millions d’euros.

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