L’entreprise PTB: une dangereuse croissance qui inquiète
La forte progression de l’extrême gauche inquiète les entrepreneurs et les démocrates. A l’intérieur de ce parti d’origine maoïste, elle suscite des questions, mais pas de virage idéologique. Le pouvoir? Si une révolution est possible. Plongée dans les coulisses d’une entreprise politique sulfureuse, à un mois des élections.
Les entrepreneurs wallons, lors de la naissance de leur nouvelle alliance AKT for Wallonia, ont exprimé leur crainte: la montée des extrémismes et des populismes pourrait compromettre notre prospérité. “La banalisation du PTB par le PS et Ecolo est grave”, stigmatisait Georges-Louis Bouchez, président du MR, dans un entretien avec Trends-Tendances, voici un an, en réclamant un “cordon sanitaire” contre ce parti “anti-démocratique”.
Depuis, socialistes et écologistes viennent de s’appuyer sur les voix du PTB pour amender la réforme de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, tandis que… Georges-Louis Bouchez n’hésite jamais à débattre avec Raoul Hedebouw, président du PTB, qui est devenu son “meilleur ennemi” car il permet d’affaiblir le PS.
Dans les sondages, le PTB est régulièrement pointé entre 15 et 20 % en Wallonie, il a été premier des intentions de vote à Bruxelles et dépasse les 10 % en Flandre, où il était troisième dans le dernier baromètre de La Libre.
“Un parti extrême et populiste”
Rendu sympathique par la personnalité charismatique et populaire du Liégeois Raoul Hedebouw, le parti d’extrême gauche reste dangereux parce que révolutionnaire et désireux de changer le système établi, quand il ne défend pas un nouvel ordre mondial anti-Occident. “Si l’on entend par ‘révolutionnaire’ une ‘révolution des idées’, la remise en question de la société telle qu’elle est ou la volonté de changer le modèle capitaliste, alors oui, nous sommes toujours révolutionnaires, nous confirme David Pestieau, directeur politique du PTB et, dans les faits, numéro deux du parti. En revanche, si l’on veut faire croire que nous sommes pour la violence, c’est faux. Le grand soir, nous n’y croyons plus. Plus on rentre dans le débat politique, plus on change.”
“Nous considérons que le PTB est un parti de gauche radicale, ce qui n’est pas contradictoire avec la dénomination d’extrême gauche, souligne Benjamin Biard, politologue au Centre de recherche et d’information socio-politiques (Crisp). Même si tout le monde n’est pas d’accord avec ça, je considère aussi qu’il s’agit d’un parti populiste, dans le sens où il a recours à une communication qui crée un antagonisme entre le peuple et les élites. Le PTB évoque un discours de classes, mais l’un n’exclut pas l’autre. C’est un parti qui respecte les règles démocratiques en jouant le jeu, mais étant à l’extrémité du spectre politique, il peut mettre sous tension certains aspects de la démocratie libérale. Je dis la même chose du Vlaams Belang, même s’il ne porte pas la même idéologie.”
“C’est un parti qui respecte les règles démocratiques, mais étant à l’extrémité du spectre politique, il peut mettre sous tension certains aspects de la démocratie libérale.” – Benjamin Biard (Crisp)
Fin connaisseur critique du PTB, auteur de plusieurs ouvrages sur les gauches radicales, Pascal Delwit, politologue à l’ULB, estime que le PTB n’a pas vraiment changé. Et reste un parti de ruptures qui serait… embarrassé s’il devenait trop fort. “Si par hypothèse, ils deviennent le premier parti à Bruxelles, ils prendront la main pour négocier et 15 jours plus tard, ils diront que les partenaires potentiels ne veulent pas de rupture, avant de passer la main, explique-t-il. Ils ne vont pas traduire la voix du peuple. Je peux vous dire qu’ils espèrent faire un bon score, mais ne pas être premier…”
Une croissance vertigineuse
“En 2003, nous avions 80 sections et 800 membres, raconte David Pestieau. Aujourd’hui, nous avons 400 sections et près de 25.000 membres. En 2014, nous avons eu deux élus au fédéral, quatre à Bruxelles et deux en Wallonie. Et en 2019, douze à la Chambre, dix en Wallonie, onze à Bruxelles, quatre en Flandre et un au Parlement européen. Cela pose forcément des nouveaux défis, au niveau organisationnel d’abord, mais aussi sur le fond avec un renouveau du parti. C’est d’autant plus vrai que nous voulons rester présents sur le terrain parce que c’est dans notre ADN.” Cela donne aussi des moyens considérables au PTB par l’entremise du financement public.
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Rester un parti par et pour le peuple, telle est la volonté affichée. “C’est fondamental, dit David Pestieau. En dehors des élections, nous voulons continuer à être présent dans les comités de quartier, les associations, les débats politiques, les syndicats… tout en menant à bien notre travail parlementaire en abordant bien plus de thèmes qu’avant. Quand j’ai commencé au service d’études en 2011, il y avait un mi-temps et on devait tout construire de zéro. On intervenait sur quelques thématiques comme la fiscalité des entreprises, la santé ou les pensions. Maintenant, c’est bien plus large. Et nous continuons à croître. Forcément, il y a des maux de croissance…”
La verticale du pouvoir
Par et pour le peuple? Le politologue Pascal Delwit souligne combien le PTB est bien moins démocratique dans son fonctionnement qu’il ne le prétend. “Le parti a conservé une direction très resserrée. Lors du dernier congrès, à l’hiver 2021, ils ont remodelé leurs structures en créant un poste de secrétaire général, en reficelant la présidence et en créant un poste de directeur politique, explique-t-il. Peter Mertens, qui était le président, est devenu le secrétaire général. Dans une large mesure, cela reste l’homme fort du parti. David Pestieau, directeur politique, est le numéro deux. Raoul Hedebouw est devenu la face la plus visible pour tout le pays et, président, il est davantage présent dans les médias néerlandophones.”
Le conseil national reste l’ancrage quotidien, ouvrier en grande partie, qui tient la ligne du parti à l’œil. Tandis que les adhérents militants sont une catégorie supérieure de militants. “Pour en faire partie, il faut un niveau d’implication important, c’est-à-dire consacrer du temps de manière importante au parti et passer un accord financier avec lui en cédant une part de son salaire”, explique Pascal Delwit. Quant aux cycles de formation, ils rappellent que c’est un parti qui veut la révolution, qui s’appuie sur le marxisme-léninisme et qui reste un parti très centralisé. C’est d’ailleurs ce qui explique qu’ils ont régulièrement des problèmes au niveau des communes. Des élus locaux ont l’image d’un parti très dynamique, actif sur le terrain, demandant plus d’égalité, puis ils découvrent une facette qu’ils ne connaissaient pas: tu ne peux pas négocier avec tel groupe, que tu ne peux pas introduire telle résolution, etc.”
Une verticale du pouvoir? Le numéro deux du parti reconnaît qu’il y a un cap à fixer et à garder. Mais il dément une direction à trois. “C’est caricatural, nous avons un bureau d’une dizaine de personnes et un conseil national de soixante personnes, qui se réunit tous les trois mois. C’est là qu’ont lieu les rappels à l’ordre si nécessaire. Même si on le voulait, on ne pourrait pas gérer cela à trois. D’autant que nous sommes un parti national: chaque semaine, toutes les questions relatives à la Belgique sont abordées. La préparation des élections communales, ce n’est pas nous.”
Travailleurs et logique d’entrisme
“Nous avons toujours veillé à ce qu’il y ait au sein de la direction des gens qui travaillent sur le terrain, précise David Pestieau. Syndicalistes, médecins, enseignants, etc. qui donnent un coup de main. On garde ce modèle-là. Cela permet d’éviter l’entre-soi qui prévaut dans beaucoup de partis. Chez certains, les assistants parlementaires forment le cœur du parti. Chez nous, ce n’est pas le cas; ce n’est pas le groupe parlementaire qui dicte la ligne du parti, c’est tout le contraire.”
Le PTB est également connu pour son réseau d’associations annexes comme Médecine pour le peuple, le Comac étudiant voire une organisation anti-impériale. Sans oublier une dynamique d’entrisme qui pose question. “A ma connaissance, il y a deux dynamiques d’entrisme, constate Pascal Delwit. La première dans le monde étudiant: le Comac est très présent dans ses structures, notamment dans les milieux de la Fédération des étudiants francophones (Fef), de manière directe et indirecte. C’est aussi assez prégnant dans le monde syndical. Cela intervient au niveau de certaines centrales, typiquement la CGSP, en particulier le domaine du transport: la SNCB, le TEC à Liège et à Charleroi. Ou, parfois, les coupoles régionales: c’est un secret de polichinelle que le PTB est très implanté à la FGTB Charleroi. Pas mal de permanents syndicaux sont membres du PTB, parfois de façon très claire, parfois de façon invisible.”
Pas de virage idéologique
En grandissant, le PTB a-t-il changé? Est-il moins radical? “La réponse principale est négative, il n’y a pas eu de réel aggiornamento théorique, tacle Pascal Delwit. Il n’y a pas de révision doctrinaire à la lumière de certains auteurs ou de certaines évolutions. Il y a eu des réflexions sur des approches politiques. Il y a quelques années, le PTB s’est interrogé sur le populisme de gauche dans le sens théorique, sur base des analyses de Chantal Mouffe (philosophe politique belge, Ndlr), de ce qu’essayaient de faire Podemos ou la France insoumise, ou encore de se pencher sur l’approche intersectorielle. Mais ils n’ont pas été beaucoup plus loin et, au fond, il n’y a pas de grand débat théorique, c’est frappant.”
“Le PTB a décidé qu’il n’y aurait pas de participation au fédéral ou dans les Régions. Il ne peut y avoir qu’une possible participation à l’échelon local.” – Pascal Delwit (ULB)
Le politologue de l’ULB ajoute: “Politiquement, il n’y a pas beaucoup de mouvement non plus. Historiquement, le PTB est un parti maoïste, proche de la Chine. Dans une certaine mesure, cela n’a pas changé. Ils ne crient pas “vive Xi Jinping et vive la Chine”. Mais c’est un des seuls partis que je connaisse en Europe qui, lors de chacun de ses congrès, consacre un espace dédié à la Chine. Dans les documents semi-publics que l’on peut recevoir du PTB, il y a plusieurs pages qui y sont consacrées. Si vous lisez le dernier livre de Peter Mertens, très intéressant à mes yeux, c’est un bouquin très pro-chinois. En creux, il explique tout ce qu’il faut rejeter et c’est assez simple, c’est la trilogie Otan-Occident-Etats-Unis. Tout cela pour dire que nous devons, nous Occident, avoir une approche équilibrée par rapport à la Chine, qui est un acteur crucial.”
Comme si le Grand Timonier Mao Zedong était toujours une source d’inspiration.
“Le parti et moi, on a changé”
David Pestieau conteste. “Pour nous, le congrès du renouveau 2008 fut un moment charnière, dit-il. Nous étions un parti issu de mai 68 basé sur une série de principes: marxisme, engagement, influence du courant chinois… Après 30 ans, nous avons constaté que cela ne décollait pas, politiquement. Une catharsis a eu lieu et un débat s’est engagé: soit on restait un groupe fermé, très activiste mais sectaire et dogmatique, soit on s’ouvrait, ce que l’on a fait. Bien sûr, on garde des principes, mais on s’est ouvert aux réalités de terrain. Forcément, quand les gens viennent apporter leur réalité de terrain, cela change. Moi aussi, j’ai changé avec tout cela.”
Le numéro deux du parti faisait partie des leaders des jeunes du PTB lors des mouvements étudiants des années 1990. Il appartient à une des familles historiques du parti maoïste. “Après un débat de plusieurs années, nous avons décidé de changer, en nous ouvrant. Quand vous évoquez la fiscalité des entreprises ou l’énergie et les confrontez sur le terrain, vous vous rendez compte de la nécessité de distinguer multinationales et PME. La réalité n’est pas la même. Oui, il y a eu des changements de culture d’entreprise au PTB. Nous sommes désormais une parti qui a vocation à s’ouvrir aux petits indépendants, par exemple. Mais nous conservons un lien très fort avec le marxisme. Et cela correspond aussi à la réalité. Le congrès de 2008 a eu lieu quelques mois avant la crise financière. La conjonction de cela nous a permis de grandir.” Les premiers élus arrivent aux communales et avec eux, l’accès aux médias, très complaisant du côté francophone: il n’y a pas de cordon médiatique à l’encontre de l’extrême gauche. Ensuite, la manne d’argent public permet de concrétiser l’essai.
Participer au pouvoir? Non, a priori
Le PTB pourrait-il participer au pouvoir? Pour l’heure, il ne cesse de répéter qu’il pourrait y accéder comme en témoignent ses participations à une majorité dans le district de Borgerhout, à Anvers, ou la commune de Zelzate, en Flandre. Avec Vooruit et Groen. Lors d’une récente interview au Soir, le président Raoul Hedebouw a souligné que ce ne serait possible que si trois ruptures sont décidées: une sortie du cadre budgétaire européen, une révision de la loi de 1996 qui met en œuvre une modération salariale et un retour à la pension à 65 ans. Autant dire que personne ne l’acceptera.
La porte du pouvoir est-elle toutefois entrouverte? “Non!, tranche Pascal Delwit. Ils ont discuté de cela lors de tous les derniers congrès. C’est la facette non publique: on distribue les documents aux congressistes et on les récupère à la sortie. A chaque reprise, ils ont décidé qu’il n’y aurait pas de participation au fédéral ou dans les Régions. Il ne peut y avoir qu’une possible participation à l’échelon local, ce qui a été décidé à l’été 2017, est désormais possible une majorité à Bruxelles et une en Wallonie. Quand ils affirment pouvoir participer à une majorité, ils fixent des conditions qui rendent cela impossible. En gros, on devrait appliquer la totalité du programme du PTB. Avec 15% des voix, c’est un peu présomptueux, c’est une manière de dire non.”
“Une partie de leur électorat ne veut pas qu’ils participent au pouvoir, complète Pascal Delwit. On toucherait au substrat fondamental selon lequel on est un missionnaire du parti. Si être au PTB, consacrer son temps, sa vie, ses deniers et ses capacités intellectuelles à répéter les éléments de langage, pour n’obtenir finalement que des parkings gratuits ou une diminution du minerval de 875 euros à 629 ou même à 422, la cohésion interne risque d’être touchée. La révolution reste le cap. Mais d’autres pressent, dont certains secteurs de la FGTB, ainsi que son président, Thierry Bodson. La décision, c’est toutefois qu’ils ne participeront pas. Dans l’absolu, je n’exclus jamais une évolution en fonction du résultat électoral, mais ce n’est pas prévu pour l’instant.”
La seule chose envisageable serait une participation au pouvoir communal, après les élections, dans une commune de Liège ou du Hainaut, voire en Région bruxelloise.
Priorité au pouvoir fédéral
Le responsable du service d’étude du parti souligne que le PTB ne participe à aucune majorité en Wallonie à ce jour parce que le PS “est hyperdominant”. “A Zelzate, nous faisons pratiquement jeu égal avec Vooruit. A Charleroi ou à Herstal, où on nous l’a proposé, ils n’avaient pas besoin de nous. Nous ne sommes quand même pas nés de la dernière pluie. Et nous avons toujours dit que nous voulons des éléments de rupture.”
Il prolonge: “En Belgique, en général, les programmes tombent quand on est dans le pragmatisme du quotidien, après les élections. Nous, on s’y tient et on nous regarde comme si on venait de la Lune. Paul Magnette nous proposait à Charleroi un échevinat du Logement, comme si c’était une fin en soi. Non, nous voulons que l’on ne fasse pas la même politique qu’avant. Nous savons qu’on ne peut pas appliquer tout notre programme. Nous avons 3.109 propositions, mais quand on en propose trois, c’est déjà trop. Mais le PS, lui, n’a jamais de points de rupture. C’est pour cela que les gens sont dégoûtés de la politique et se tournent vers des partis comme le nôtre. Pour l’instant, on ne voit pas de rupture. Elle ne viendra que quand il y aura un rapport de forces différent. Nous n’avons pas de décision de principe selon laquelle on ne participera pas, mais nous voulons peser.”
David Pestieau précise encore : la priorité de son parti au lendemain des élections du 9 juin prochain sera le niveau belge. “Comme nous sommes des gens ambitieux, nous visons d’abord le fédéral, affirme-t-il. Parce que c’est à ce niveau-là que se prennent les décisions sur la réforme de l’Etat et la fiscalité. L’argent et la structure de l’Etat, voilà ce qui compte!”
Une capacité d’influencer
Le PTB est une entreprise en croissance qui veut renverser la table et capitaliser sur le mécontentement. Est-ce un parti dangereux? Risque-t-il de compliquer la donne s’il grandit fortement et s’il refuse de participer au pouvoir? “La question qui se pose effectivement est celle de sa véritable volonté de participer au pouvoir, explique Benjamin Biard. De sa capacité, aussi: des acteurs comme le MR ou des partis flamands refusent d’emblée tout idée de gouverner avec eux. Mais ce qui est sûr, c’est que le PTB est mal à l’aise avec cette idée. Lors d’un récent débat, Raoul Hedebouw avait mis en évidence comme priorité l’idée de diviser par deux la rémunération des élus. Voilà une autre illustration de son caractère populiste: on sait que cela ne résoudra rien à la problématique des finances publiques.”
“Le parti pèse sur une série de prises de position du PS qui veut éviter une fuite plus grande de ses électeurs.” – Benjamin Biard (Crisp)
Le PTB, ajoute le politologue, est aussi et surtout le réceptacle du mécontentement à l’encontre du fonctionnement de la démocratie. Voter pour lui, est-ce une voix perdue? “C’est un discours politique émanant typiquement de Paul Magnette, réplique Benjamin Biard. Le tout est de savoir ce que l’on attend d’un parti politique ou d’un candidat. Un parti n’a pas nécessairement besoin d’être au gouvernement pour être influent. En Flandre, le Vlaams Belang a exercé une influence importante sur les idées depuis des décennies. De la même manière, le PTB est influent et pèse sur une série de prises de position du PS qui veut éviter une fuite plus grande de ses électeurs.”
Une singularité en Europe
Voilà qui fait de la Belgique, singulièrement la Belgique francophone, un îlot de gauche radicale en Europe. “Le PTB est devenu le champ d’une certaine attention, acquiesce Pascal Delwit. Dans la gauche radicale européenne, il y a eu le momentum Syriza, Podemos, Mélenchon entre 2014 et 2016. Cette séquence là est finie: Podemos est en mort cérébrale, Syriza va très mal, Mélenchon n’offre plus de perspective… Le PTB est désormais une exception.”
“Il y a une forme de décalage de notre pays par rapport au reste de l’Europe, acquiesce Benjamin Biard. Même s’il faut nuancer parce que dans un certain nombre de pays, la gauche radicale a pris la place de la gauche traditionnelle. En France, la gauche est davantage incarnée par les Insoumis que par le PS. Chez nous, le PS reste la première formation en Belgique francophone, de façon assez confortable en Wallonie selon les derniers sondages, mais le bloc de gauche est très important.”
De quoi donner des frissons aux entrepreneurs, alors que les réformes socio-économiques sont vitales, que le budget dérape et que notre compétitivité s’effondre.
25.000 – Nombre de membres du PTB répartis dans 400 sections.
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