Immunothérapie: Imcyse signe un accord de licence avec Pfizer

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Jérémie Lempereur Journaliste Trends-Tendances - retail, distribution, luxe

Grosse actualité pour la biotech liégeoise Imcyse, qui a mis au point une technologie d’immunothérapie active permettant de s’attaquer à des maladies auto-immunes telles que le diabète de type 1, la sclérose en plaques ou la polyarthrite rhumatoïde.

L’entreprise vient d’annoncer la signature d’un accord de licence avec le géant américain Pfizer, avec lequel elle collaborait déjà depuis 2017. Un deal qui concerne uniquement son programme lié à la polyarthrite rhumatoïde, encore au stade pré-clinique. “Il est rare qu’un tel accord soit signé aussi tôt dans le processus de développement, avant même que nous ayons sélectionné la molécule et que nous disposions de la moindre donnée clinique, explique Denis Bedoret, CEO d’Imcyse. C’est la démonstration du potentiel presque révolutionnaire de notre approche des maladies auto-immunes. Une approche potentiellement curative.”

180 millions : en dollars, c’est le montant maximal que pourra recevoir Imcyse au cours des différentes étapes de développement du produit par Pfizer.

Cet accord de licence prévoit qu’Imcyse termine la phase pré-clinique, Pfizer prenant ensuite le contrôle à partir de la première étude clinique. Chaque fois que le produit franchira une étape, la biotech recevra une rétribution financière. “En plus du montant perçu au départ, que Pfizer ne veut pas que nous communiquions, les montants pourront monter jusqu’à 180 millions de dollars, détaille le CEO. Et une fois que le produit en sera au stade commercial, il s’agira d’une approche classique par royalties.”

Denis Bedoret, CEO d'Imcyse
Denis Bedoret, CEO d’Imcyse© PG – T. Dirven

Pfizer s’apprête également à prendre une participation au capital de la biotech, et à entrer dans son comité scientifique. Imcyse est en fait en train de mener un tour de financement et cherche à sécuriser autour de 35 millions d’euros. Deux tiers de ce montant ont déjà été sécurisés via la prise de participation de Pfizer – “une part significative”, se contente-t-on de dire – et le concours des actionnaires existants. “Dans les mois qui viennent, nous chercherons à combler le tiers manquant avec de nouveaux investisseurs”, conclut Denis Bedoret.

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