Voici à quoi ressemble Threads, le « Twitter killer » lancé par Meta

GETTY

Le nouveau réseau social de Meta, Threads, a enregistré cinq millions d’inscriptions quatre heures après sa mise en ligne, a annoncé mercredi le patron de la maison-mère de Facebook Mark Zuckerberg. Il ne sera pas disponible dans un premier temps en Europe.

“Nous venons juste de passer les 5 millions d’inscriptions au cours des quatre premières heures”, a posté M. Zuckerberg sur son compte Threads officiel. Cette nouvelle plateforme inspirée de Twitter est présentée comme l’application de conversation écrite d’Instagram, autre réseau social de Meta.

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Pas encore disponible en Europe

Meta a choisi de ne pas mettre à disposition des internautes de l’Union européenne son nouveau réseau social Threads, une décision liée à la réglementation européenne, a indiqué mercredi une source proche du dossier.

Meta a choisi d’attendre avant de proposer Threads aux résidents de l’Union européenne le temps de clarifier les conséquences du nouveau règlement des marchés numériques (DMA), entré en vigueur début mai, selon la source. Le DMA vise à imposer des règles spécifiques aux entreprises incontournables d’internet, notamment Meta, pour éviter des pratiques anti-concurrentielles.

Plusieurs revers

Le groupe de Menlo Park (Californie) n’en a pas moins l’intention, à terme, de lancer Threads en Union européenne, à une date encore à définir, a indiqué la source proche du dossier. Sollicité par l’AFP, Meta n’a pas donné suite dans l’immédiat. La présentation de Threads sur les boutiques d’application aux Etats-Unis indique que seront recueillies et utilisées à des fins publicitaires des données personnelles des utilisateurs liées, entre autres, aux contacts et à la géolocalisation.

Le groupe cofondé par Mark Zuckerberg a subi plusieurs revers ces derniers mois en Union européenne sur les terrains judiciaire et réglementaire. La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé mardi que Meta avait porté atteinte aux intérêts et aux droits des utilisateurs de ses services en collectant, sans autorisation, des données personnelles à des fins de publicité ciblée. Fin mai, la maison-mère de Facebook s’est vu infliger par la Commission irlandaise pour la protection des données (DPC) une amende record de 1,2 milliard d’euros pour avoir enfreint les règles européennes sur la protection des données (RGPD) via Facebook.

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