La crise de l’immobilier limite les gains d’Atenor

Le bénéfice net d’Atenor est passé de 41,3 millions d’euros en 2008 à 7,3 millions l’an dernier, crise de l’immobilier oblige. L’entreprise demeure néanmoins fidèle à sa politique de dividende brut inchangé, qui reste donc à 2,60 euros (1,95 euro net).

La crise qui s’est étendue l’an dernier à l’immobilier a sérieusement rogné le bénéfice net d’Atenor, ramené en 2009 à 7,3 millions d’euros, contre 41,3 millions en 2008. Stephan Sonneville, CEO du groupe, reste néanmoins confiant : même si le marché reste difficile, la position de trésorerie et la qualité du bilan d’Atenor devraient lui permettre d’engranger de nouveaux succès dès que poindra l’embellie.

Reflet de la grisaille du marché immobilier, le chiffre d’affaires est lui aussi en recul sensible. Il plafonne à 34,7 millions d’euros, soit 4,5 millions de moins qu’en 2008.

Les recettes ont été alimentées principalement par la vente de 194 appartements (sur 206) du projet résidentiel Media Gardens, près de la place Meiser à Schaerbeek (12,9 millions d’euros), et par l’avancement de la construction de l’immeuble Président, sur le plateau du Kirchberg à Luxembourg (12,9 millions d’euros).

Fidèle à sa politique de dividende stable, le conseil d’administration d’Atenor propose le versement d’un dividende brut inchangé de 2,60 euros (1,95 euro net). Par rapport au cours de l’action, le rendement atteint 7,34 %, contre 6,84 % pour le dividende versé l’an passé.

Trends.be, avec Belga

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