Huit fédérations patronales se sont mises d’accord pour mettre en place un modèle de concertation sociale intégrée et coordonnée.
La Concertation des Employeurs Interprofessionnels (CEI) doit permettre aux organisations d’employeurs de proposer une vision cohérente sur une base d’équivalence et de réciprocité, ont expliqué les organisations patronales lors d’une conférence de presse vendredi.
La FEB, le Beci, l’UWE, la FWA/Boerenbond, l’UCM, Unizo, le Voka et Unisoc veulent ainsi répondre au mieux aux “défis du XXIe siècle” et s’adapter à la sixième réforme de l’Etat.
“De nombreuses matières ont été régionalisées, d’autres sont fédérales, nous devons nous adapter à ces changements en restant le plus efficace possible”, explique Pierre-Alain De Smedt, président de la FEB. “Nous apportons ainsi une cohérence qui n’existe pas au niveau politique pour utiliser un euphémisme”, sourit pour sa part Vincent Reuter, administrateur délégué de l’UWE.
Chaque organisation restera compétente pour son domaine, mais les différents sujets auront été évoqués au sein de la CEI “en étroite collaboration avec les secteurs”, précise encore Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB. “Nous n’avons aucun tabou et je suis certain que la concertation sera un succès qui respectera la répartition des compétences de chacun.”
La CEI se réunira sur base mensuelle. Sa première réunion a eu lieu au début du mois de septembre. “Elle doit aussi permettre d’offrir une communication plus cohérente de nos fédérations”, ajoute Vincent Reuter. “Il vaut mieux se coordonner et former un front que d’attendre les syndicats”, commente enfin Pierre-Alain De Smedt. Des syndicats avec lesquels les organisations patronales devront bientôt négocier dans l’optique de l’accord interprofessionnel (AIP).
Trends.be, avec Belga
