Elle permet de connaître le taux de couverture en 2G, 3G et 4G pour chaque opérateur télécom, rue par rue.
Le régulateur des télécoms met en ligne un “Atlas” de Belgique des opérateurs mobiles. L’IBPT a compilé les informations en provenance des opérateurs mobiles concernant leurs taux de couvertures, avant de les vérifier sur place.
En résulte une série de cartes interactives disponibles sur le site de l’IBPT… pour autant que celui-ci fonctionne (au moment de mettre cet article en ligne, les nombreuses connexions simultanées rendaient les cartes inaccessibles).
Ces cartes montrent des taux de couverture en 2G (utilisée principalement pour les communications vocales) et 3G (première technologie d’Internet mobile) atteignant quasiment 100 % sur le territoire belge.
Au niveau de la 4G, la nouvelle technologie d’Internet mobile ultra-rapide, le déploiement s’est fait très rapidement. Après avoir navigué en-dessous de la moyenne européenne au moment de l’apparition de la 4G, les opérateurs ont désormais rattrapé leur retard. Seuls 2,36 % de la population ne sont pas couverts en 4G, d’après les chiffres de l’IBPT.
La Wallonie moins bien lotie
Mais les différences entre localités sont très importantes. Globalement, la Flandre et Bruxelles sont beaucoup mieux couvertes que la Wallonie. Cela s’explique en partie par une plus faible densité de population dans certaines zones wallonnes plus rurales. L’obligation qui pèse sur les opérateurs en termes de taux de couverture ne concerne en effet que le volume de population couverte. Certains territoires moins densément peuplés sont dès lors ” oubliés ” par les opérateurs, ou du moins ceux-ci ne font pas partie de leurs priorités en termes de déploiement d’antennes.
L’un des principaux intérêts de ces cartes interactives est de pouvoir vérifier précisément si une couverture existe dans des endroits très ciblés. Le degré de précision atteint en effet des zones de 200 mètres carrés. Il est donc possible de vérifier si votre habitation ou votre bureau est couvert ou non en 2G, 3G et 4G.
Dans l’état actuel des choses, l’Atlas de l’IBPT permet uniquement de vérifier si une zone est couverte ou non. Dans un deuxième temps (d’ici six mois, estime l’IBPT), les cartes interactives permettront également de mesurer la qualité du réseau mobile aux quatre coins de la Belgique. Cela donnera une idée encore plus précise de l’état réel du réseau mobile.
