ArcelorMittal : Silence radio après la réunion

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Les principaux ministres du gouvernement wallon et la direction d’ArcelorMittal se sont quittés lundi vers 18h15 sans faire de commentaire. Le but de la réunion était d’examiner quel était l’état d’esprit des protagonistes du dossier avant la reprise du dialogue social. Mardi, à 8h, le gouvernement rencontrera les syndicats.

Les ministres voulaient connaître les intentions groupe sidérurgique après l’annonce faite la semaine passée par celui-ci du retrait d’un investissement de 138 millions d’euros dans la phase à froid liégeoise.

Les négociations sociales sur la fermeture de la ligne à chaud étaient alors bloquées. Depuis lors, à l’issue d’une conciliation sociale, syndicats et direction ont renoué les fils du dialogue. Un conseil d’entreprise extraordinaire est prévu mardi. Des incertitudes demeurent toutefois sur les intentions du géant mondial de l’acier à propos du site liégeois.

“C’est l’heure de vérité! Quelle est la stratégie du groupe? En tant qu’actionnaire, nous avons le droit de savoir quel est le choix pour l’avenir d’ArcelorMittal, par respect pour l’économie wallonne et surtout pour les travailleurs”, a souligné le vice-président cdH du gouvernement, André Antoine, lors de son arrivée à la réunion, au siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Les autres ministres ainsi que les représentants de la direction européenne du géant mondial de l’acier ne se sont pas montrés. Etaient présents à la réunion, le ministre-président Rudy Demotte ainsi que les vice-présidents Jean-Claude Marcourt, Jean-Marc Nollet et André Antoine, et du côté d’ArcelorMittal, Robrecht Himpe, CEO du secteur plat carbone pour l’Europe, Henri Blaffart, directeur des ressources humaines, et Jacques Pélerin, responsable du groupe pour laWallonie.

Le plan alternatif des syndicats n’a pas été évoqué, a-t-on indiqué à bonne source. La direction souhaite manifestement aboutir à un “paquet global”, intégrant tant l’aboutissement des négociations sociales sur la fermeture du chaud dans le cadre de la loi Renault que l’investissement dans la phase à froid.

La direction n’aurait à ce stade formulé aucune demande particulière à l’égard du gouvernement wallon.

Trends.be, avec Belga

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