Des parcours qui font rêver

Le mythique 18e trou du Old Course de St.Andrews : un vrai lieu de pèlerinage. © PG

Quels sont les plus beaux parcours de golf du monde ? La question n’a pas de réponse objective. Chacun a son avis, comme lorsqu’on évoque les meilleures tables ou les plus grands vins. Aux yeux des puristes passionnés, quelques escales font néanmoins l’unanimité. En voici huit, à glisser dans son agenda, juste pour rêver de prochaines vacances sur les greens !

Augusta National (USA)

Théâtre, chaque année, du Masters, le parcours a été dessiné en 1933 à l’initiative de Bobby Jones, le plus grand champion de l’époque. Véritable jardin botanique, il est manucuré par une armée de jardiniers. Ses greens sont parmi les plus rapides et illisibles du monde. Ceci dit, le visiteur lambda n’a aucune chance de franchir les portes de ce club ultra-privé sans être invité par un des 300 membres triés sur le volet et qui payent, chaque année, une cotisation tenue secrète !

Old Course de St.Andrews (Ecosse)

C’est la Mecque du golfeur. On s’y rend comme en pèlerinage. Berceau du swing, ce links dessiné sur les dunes a accueilli ses premiers joueurs en … 1764. Depuis, c’est la référence absolue. Rough épais, bunkers profonds, doubles greens : toutes les traditions écossaises sont respectées. Le parcours est public, ce qui le rend théoriquement accessible même s’il faut parfois un tirage au sort pour départager les candidats au greenfee (175 livres sterling en haute saison) !

Royal County Down (Irlande du Nord)

Certains en font le plus beau links du monde. Dessiné au pied des montagnes de Mourne, le long des dunes et de l’océan, il offre des vues incroyables. Pour le joueur, le défi technique et tactique est permanent mais quel régal de swinguer dans un tel environnement. Le trou n°9 est juste fabuleux, avec un départ surélevé et un fairway à double plateau qui donne sur un green ceinturé de bunkers. Magique, même pour 200 livres le greenfee .

Valderrama (Espagne)

Sis à Sotogrande, face au rocher de Gibraltar, dans cette région d’Andalousie où le golf est élevé au rang d’art de vivre, ce parcours a accueilli la Ryder Cup en 1997. OEuvre de Robert Trent Jones, c’est une sorte d’Augusta National européen. Complexe à jouer, notamment en raison de ses fairways balisés par les pins parasols et de ses greens aux 1.000 pentes, il comblera les joueurs de bon niveau, prêts à débourser 350 euros pour un greenfee .

Pebble Beach (Etats-Unis)

Monument du golf américain, ce links californien a accueilli les plus grandes compétitions et couronné les plus illustres champions. Très spectaculaire, il propose des vues hallucinantes sur l’océan Pacifique. Le trou n°18, qui serpente le long des falaises, a fait le tour du monde en carte postale. Ouvert aux visiteurs, il accueille chaque jour des centaines de visiteurs étrangers qui n’hésitent pas à débourser 500 dollars pour fouler les fairways du parcours préféré de Jack Nicklaus.

Royal Melbourne (Australie)

Aux antipodes aussi, le swing est roi. Chef-d’oeuvre d’Alison MacKenzie en 1926, voici un parcours qui n’a pas pris une ride avec le temps. Impossible de trouver un défaut à ce parkland d’un classicisme absolu où les bunkers, savamment placés, dictent la stratégie aux joueurs. On ne fait sans doute pas mieux ailleurs dans l’hémisphère Sud. Greenfees (environ 250 euros) possibles en semaine.

Leopard Creek (Afrique du Sud)

Niché sur les bords de la rivière Crocodile, près du parc national Kruger, ce parcours dessiné par Gary Player en 1966 est particulièrement spectaculaire. Entre deux swings, le joueur croisera sur les fairways des antilopes, des buffles et des girafes ! Il devra toutefois garder toute sa concentration pour négocier une bonne carte de score tant les pièges sont nombreux. Le trou n°13 est bluffant avec la rivière qui serpente le long du fairway jusqu’au green. Greenfee autour des 120 euros.

Chantilly Vineuil (France)

Plus près de chez nous, le Old de Chantilly reste un véritable must. Dessiné dans la forêt par Tom Simpson en 1909, il a conservé toute sa magie avec des fairways ceinturés de bruyères et des greens à multiples plateaux. Sur chaque trou, il faut jouer juste pour ramener une belle carte de score au magnifique Club House anglo-normand. Dans la région, les connaisseurs tenteront aussi leur chance à Morfontaine, club voisin mais encore plus fermé !

MIGUEL TASSO

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