Nouvelle construction: diviser la facture énergétique par cinq

Une facture énergétique divisée par cinq, voilà la promesse que fait Batico, en annonçant équiper toutes ses nouvelles constructions de panneaux photovoltaïques et d’une pompe à chaleur.

Même si les beaux jours sont encore bien présents et qu’actuellement le ventilateur a tendance à remplacer la chaudière, mieux vaut jouer la fourmi que la cigale, et déjà commencer à penser aux jours plus froids et pluvieux. Or qui parle de saison hivernale, parle automatiquement de chauffage… Et nombreuses sont les familles qui cherchent par tous les moyens à faire baisser la facture énergétique en cherchant des alternatives pour chauffer leur habitation.

Pour se faire l’entreprise de construction, Batico, a eu une idée. A partir d’aujourd’hui, toutes ses nouvelles constructions seront équipées de panneaux photovoltaïques et d’une pompe à chaleur.

Faire baisser la facture

“Nous avons décidé d’accompagner nos acquéreurs en menant une réflexion de fond”, commente Georges Corman, dirigeant de Batico. Ainsi, selon Batico, l’installation d’environ 10 kVA couvrirait la consommation électrique et les besoins en chauffage d’un ménage (3500 à 4000 kWh), le reste étant destiné au fonctionnement de la pompe à chaleur. Chaque future maison serait donc autonome en énergie, avec comme résultat, une facture d’énergie qui en serait réduite uniquement à la redevance.

Et de détailler cela par un bref calcul. “On a des frais d’énergie mensuels pratiquement cinq fois moins importants pour la version panneaux et pompe” explique Georges Corman, en mettant en avant le chiffre de 350 euros de consommation mensuelle pour une maison avec chauffage gaz et sans panneaux photovoltaïques, contre 70 euros mensuels pour une maison équipée de 24 panneaux et d’une pompe à chaleur. Avec les panneaux photovoltaïques et la pompe à chaleur, “la maison ne consomme pas d’électricité. À certains moments, elle est même productrice d’électricité. Il reste tout de même quelques dizaines d’euros à payer, qui concernent uniquement la redevance annuelle et le tarif prosumer”, renchérit encore le patron de Batico.

Contraintes de politiques

Mais l’augmentation subite des prix de l’énergie ne justifie pas uniquement ce changement de politique de construction. Depuis le 1er janvier 2022, plus aucune nouvelle chaudière à mazout ne peut être placée en Flandre (sauf en l’absence de toute possibilité de raccordement au gaz naturel dans la rue). Les contrevenants risquent une amende de 3.000 euros majorée de 2.000 euros par logement dans l’immeuble.

De plus, quelques années plus tard, les chaudières au gaz verront leur place fortement réduite sur ce territoire puisqu’à partir de 2026, le gouvernement flamand interdit le raccordement au gaz naturel des nouveaux bâtiments résidentiels.

Et comme la Région de Bruxelles et la Wallonie embrayent doucement le pas en annonçant, elles aussi, la fin de la commercialisation des chaudières à mazout sur leur territoire respectif pour 2025 et 2030, mieux vaut décider une transition énergétique un peu plus rapide que prévue.

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