Windows, clap 11e

© GETTY IMAGES

Cinq ans après avoir annoncé que Windows 10 serait le dernier, Microsoft sortira à la fin de l’année… une onzième version. Un écosystème épuré, plus rapide et ouvert aux applis des autres.

L’idée était de mettre à jour Windows 10 de façon permanente et durable. Ce discours tenu en 2015, Microsoft l’a rangé dans ses tiroirs. D’ici à la fin de l’année (on parle d’octo-bre), le géant de Redmond mettra un Windows 11 sur le marché.

Soyons de bon compte, cinq ans, c’est une éternité dans l’univers de la technologie et l’environnement informatique a drastiquement changé avec la pandémie. Annoncé mort et enterré, le PC, par le biais du télétravail, connaît une nouvelle jeunesse. Ses ventes ont grimpé de 55% au 1er trimestre pour un total de 84 millions de machines vendues et les prévisions du 2e trimestre sont du même acabit.

Dans ce contexte où le PC séduit autant les jeunes que les vieux, Microsoft ne pouvait se contenter de son Windows 10 un peu poussif et guère adapté aux nouveaux modes de travail. On pense notamment aux mises à jour qui prennent des heures et empêchent les gens de travailler ou interrompent la vision d’un film.

Windows 11 arrive dans un contexte où tant Chromebook que l’OS d’Apple sont hyper-performants et attirent le consommateur (+111% de ventes pour Apple, triplement des achats pour Google). Le nouvel écosystème de Microsoft se veut plus épuré, plus léger, moins gourmand en énergie et aux mises à jour en arrière-plan sans redémarrage obligatoire. Skype prenant sa retraite, il proposera Teams de base et permettra de télécharger des applis Android (Instagram, TikTok, etc.) et de les utiliser sur PC aussi simplement que sur smartphone. Il en ira de même pour l’intégration des applications métier, très utiles quand on travaille à distance.

La migration vers Windows 11 sera gratuite pour tous les licenciés Windows 10, sous réserve de compatibilité de la machine.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content