L’industrie de l’ameublement face à des conditions de marché difficiles

Cet intérieur d'allure industrielle fait la part belle aux meubles vintage, comme cette table et ces chaises d'Egon Eiermann. Par-dessus, des suspentes de Carlo Nason. © Jan Verlinde

L’industrie belge de l’ameublement fait face à des conditions de marché difficiles qui se sont traduites par un recul de 2,7% du chiffre d’affaires au premier semestre, à près d’1,01 milliard d’euros, a indiqué lundi l’organisation sectorielle Fedustria à l’occasion du Salon international du meuble de Bruxelles.

C’est le segment du mobilier d’habitation qui enregistre la diminution la plus nette des ventes. Le consommateur semble se montrer plus prudent en raison de la hausse des prix de l’énergie et des carburants, des coûts fixes supérieurs pour le logement et des évolutions politiques (internationales) mais le succès grandissant de l’e-commerce joue également un rôle, selon Fedustria.

L’année 2017 avait déjà été marquée par un recul de 6% du chiffre d’affaires, à 2,14 milliards d’euros. Les exportations au premier semestre sont en légère baisse (-0,3%) par rapport aux six premiers mois de 2017. La France, les Pays-Bas et l’Allemagne sont les principaux marchés d’exportation de l’industrie belge.

Par contre, au premier semestre 2018, l’industrie belge de l’ameublement a investi davantage (+19,9%), soit 51,9 millions d’euros, ce qui indique “que les entreprises reprennent vigueur et qu’elles ont confiance dans l’avenir.” Enfin, l’industrie belge de l’ameublement employait 10.874 personnes réparties dans 807 entreprises en 2017.

Par rapport à 2016, cela représente une légère diminution de 200 personnes dans l’effectif en personnel. “Pour l’année en cours, une stabilisation ou une légère diminution de l’emploi peut être prévue. Généralement, l’emploi se porte plutôt bien dans le secteur de l’ameublement”, conclut Fedustria.

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