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‘Jusqu’à quand les taux vont-ils rester si bas ?’

En cette veille de Noël, les lecteurs qui ont opté pour un crédit hypothécaire à taux variable ont la mine plutôt réjouie…

En effet, cela fait déjà plusieurs mois que cette formule de financement est de moins en moins chère. Au point que dans certains cas, des milliers d’emprunteurs paient aujourd’hui un taux d’intérêt de quasi 0%… Il faut dire que les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas.

Bien entendu, cette situation est momentanée et à l’occasion des futures révisions, ces taux repartiront à la hausse. Mais en attendant, comme le confirme la dernière étude de Julien Manceaux, économiste auprès de la banque ING, ce sont justement ces taux bas qui ont en quelque sorte sauvé le marché immobilier en 2015. Comme l’écrivent mes confrères du journal Le Soir, la baisse des taux, c’est “un peu l’arbre qui cache la forêt”. La forêt, c’est bien entendu la fiscalité immobilière qui a été plutôt négative dans les trois Régions.

À en croire l’économiste d’ING, si le marché immobilier a été soutenu, c’est bien grâce aux taux bas ! Même remarque sur le nombre de transactions: si l’année 2015 va se terminer en phase avec la moyenne des années 2009 à 2013, cela n’empêche pas de constater qu’elle sera en recul de 8% par rapport à l’année 2014. Mais ce recul aurait été pire si la baisse des taux d’intérêt n’avait pas eu lieu.

Jusqu’à quand les taux vont-ils rester si bas ?

Alors, jusqu’à quand les taux vont-ils rester si bas ? A priori, la réponse est assez claire. Comme la Banque centrale européenne a décidé de maintenir ses taux très bas jusqu’en mars 2017, il est clair que l’année 2016 devrait rester une année de transition avec des taux encore assez bas. Donc, l’année 2016 devrait rester stable en terme de prix et de transactions

Mais ça, c’est pour la théorie et il ne faut jamais exclure une tension sur les taux d’ici à 2017. Primo, parce que si la BCE peut manipuler à sa guise les taux à court terme, c’est moins le cas pour les taux à long terme dont dépendent les prêts hypothécaires. Et secundo, parce que nous vivons dans un monde interdépendant et qu’aux États-Unis, la hausse des taux a démarré. Modestement certes, mais elle a démarré et elle pourrait contaminer indirectement notre vieille Europe.

Pour le reste, comme toujours en immobilier, il faudra attendre quelques mois pour avoir la véritable évolution des prix et constater si la résistance du marché immobilier est réelle ou pas.

En attendant, je vous souhaite une excellente fête de Noël en famille et j’aurai le plaisir de vous retrouver en pleine forme lundi prochain !

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