Statut unique – Le “bon moment” risque de filer

(Belga) “Une solution est à portée de main mais le bon moment risque de passer”, a déclaré Jan Vercamst, le président du syndicat libéral, vendredi midi, à son arrivée au Lambermont, où doit se tenir une nouvelle réunion entre partenaires sociaux sur la question d’un statut unique pour les ouvriers et les employés. La date ultime évoquée par le président de la CGSLB – ce week-end – n’a cependant été confirmée par les autres acteurs du dossier. “Je ne négocie pas ce week-end”, a ainsi indiqué le patron de l’Unizo, Karel Van Eetvelt.

Tous sont cependant d’accord pour dire qu’il faut désormais aller vite. “Nous avons perdu assez de temps”, a d’ailleurs affirmé Rudy De Leeuw, le président de la FGTB. “Nous devons avoir des éclaircissements dans les jours à venir. Il s’agit des contrats de 3 millions de travailleurs”, a-t-il poursuivi. “C’est le bon moment. Ou ça passe, ou ça casse”, a de son côté précisé Jan Vercamst. “Nous avons des réponses” aux 12 questions récemment posées par le gouvernement et auxquelles les partenaires sociaux doivent répondre d’une seule voix. “Nous n’avons d’ailleurs pas que 12 réponses mais plutôt 16 ou 18. Nous devons tout mettre à plat ce week-end. Si nous laissons filer ce délai, le bon moment sera passé”, a-t-il ajouté. “Chacun a son agenda”, a rétorqué le responsable des entrepreneurs flamands, Karel Van Eetvelt. “Je ne négocierai pas ce week-end mais je suis disponible la semaine prochaine.” Quant à une éventuelle conciliation de la part du gouvernement, les partenaires sociaux ne semblent pas non plus s’accorder. Ainsi, si Pieter Timmermans (FEB) estime qu'”il est nécessaire que le gouvernement joue un rôle plus actif”, les syndicats privilégient encore des discussions “bipartites”. “Un conciliateur désigné par le gouvernement fait partie des solutions”, a pour sa part affirmé le vice-premier ministre Didier Reynders (MR). “L’essentiel, c’est que les partenaires sociaux parviennet à un accord”, a-t-il ajouté. La cour constitutionnelle a fixé le 8 juillet comme date butoir pour que cesse la discrimination entre ouvriers et employés. (Belga)

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