Slovaquie : “Personne ne nous a aidés, rien, pas un centime !”

© Reuters

Accusée de “manque de solidarité” à l’égard de la Grèce, la Slovaquie a rétorqué, par la voix de la présidente de son gouvernement : “Nous avons traversé une période difficile entre 1998 et 2002 et personne ne nous a aidés. Rien. Pas un centime !”

Iveta Radicova, présidente du gouvernement slovaque, a expliqué vendredi son refus de participer à l’aide européenne à la Grèce par le fait que personne n’avait aidé son pays à mener de vastes réformes entre 1998 et 2002, dans un entretien au Financial Times Deutschland.

La Slovaquie a traversé une période “difficile avec les vastes réformes que nous avons mises en place entre 1998 et 2002, et personne ne nous a aidés, affirme Iveta Radicova, qui a pris ses fonctions après les élections législatives de juin. Nous n’avons pas eu un centime. Rien. Ce sont nos concitoyens qui ont dû supporter l’effort et cela n’a pas été facile. Mais nous avons surmonté cette phase grâce à des réformes très douloureuses et impopulaires. Comment voulez vous que je leur explique que nous devons maintenant aider ceux qui ne sont pas prêts à faire quelque chose par eux-mêmes ?”

Le gouvernement grec a adopté un plan d’austérité sans précédent pour redresser ses finances publiques en échange de l’aide de l’UE et du FMI. Mais le Parlement slovaque, suivant les recommandations du gouvernement, a définitivement refusé mercredi de contribuer à ce plan d’aide financière en faveur de la Grèce, une décision qualifiée de “manque de solidarité” par la Commission européenne.

La Commission a toutefois assuré que la décision du Parlement slovaque ne mettait “pas en danger” le plan d’aide à la Grèce.

Trends.be, avec Belga

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