Un travailleur qualifié sur trois veut changer d’emploi!

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Les travailleurs qualifiés ne voient pas suffisamment d’opportunités au sein de leur entreprise. 36 % d’entre eux comptent chercher un nouvel employeur.

L’heure est à la remise en question professionnelle du côté des travailleurs qualifiés. C’est la conclusion d’une enquête menée par le cabinet de recrutement Sthree auprès de 500 profils belges. Ces profils hautement diplômés sont issus de la ” génération X ” (nés entre 1960 et 1980) et de la ” génération Y ” (nés après 1980). Ils travaillent dans le secteur de la technologie (53 %), de la finance (29 %) et de l’industrie (18 %).

Ces travailleurs hautement qualifiés sont nombreux à vouloir changer de job. 36 % d’entre eux comptent chercher du travail auprès d’un autre employeur au cours des six prochains mois. Ils sont même 58 % à ” songer de temps à autre ” à chercher un autre emploi. Au cours des six derniers mois, certains ont fait des démarches concrètes afin de trouver un nouvel emploi : 55 % des travailleurs qualifiés ont parcouru des offres d’emploi, 30 % ont envoyé des lettres de candidature, 22 % ont participé à des entretiens d’embauche, 14 % ont introduit une candidature spontanée.

Une plus grande mobilité

” On sent que les travailleurs qualifiés sont plus ouverts aux opportunités. Ces dernières années, en raison de la crise, ils cherchaient plutôt à se stabiliser. Mais depuis le mois d’août dernier, on sent clairement une amélioration sur le marché de l’emploi pour ce type de profils, qui engendre une plus grande mobilité et un plus grand nombre de recrutements”, commente Claire Bonenfant, Benelux Operation Manager de Sthree.

La conjoncture un peu plus favorable n’est pas la seule source de motivation des travailleurs qualifiés désirant changer de boulot. Nombre d’entre eux ne sont pas satisfaits de leur fonction actuelle dans leur entreprise. A peine 35 % des travailleurs qualifiés discernent ” d’intéressantes opportunités de carrière ” chez leur employeur actuel. Ils se plaignent aussi d’être vissés à une fonction, sans possibilité de mobilité interne : à peine 20 % des travailleurs estiment qu’ils pourraient ” aisément trouver une autre fonction ” dans leur entreprise.

Ils sont par contre 70 % à être convaincus qu’ils ont de fortes chances de trouver un autre emploi ailleurs.

Gilles Quoistiaux

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