L’inventeur de la grille Claeys veut la voir disparaître

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Thierry Claeys prône un préavis d’un mois par année d’ancienneté, payé mois par mois, avec un minimum de trois mois et un maximum de 24, mais demande également la suspension de l’indemnité de rupture si la personne licenciée retrouve du travail.

Thierry Claeys, qui a créé en 1974 la “grille Claeys” permettant d’évaluer les indemnités de préavis des employés, souhaite voir sa formule disparaître, indique-t-il samedi dans un entretien accordé à L’Echo.

Cet avocat à la retraite explique que la législation actuelle entourant les licenciements est “absurde” et que c’est à la loi, et pas aux tribunaux, de déterminer les préavis. Il plaide également pour un statut commun aux travailleurs, alors qu’employeurs et syndicats négocient actuellement une harmonisation du statut entre ouvriers et employé.

Thierry Claeys prône aujourd’hui un préavis d’un mois par année d’ancienneté, payé mois par mois, avec un minimum de trois mois et un maximum de 24, mais demande également la suspension de l’indemnité de rupture si la personne licenciée retrouve du travail.

“Cette indemnité ne serait pas perdue, elle serait mis en réserve et gérée soit par l’ONSS, soit par un fonds ad hoc, précise-t-il. Le travailleur concerné pourrait puiser dans cette réserve pour compléter son préavis en cas de licenciement ultérieur. Dans le cas contraire, l’indemnité pourrait être reversée en tout ou en partie à l’employeur.”

Trends.be, avec Belga

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