La cybersécurité participe au succès des PME
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Penser que ça n’arrive qu’aux autres, aux grandes sociétés, est une erreur. Cette faute d’appréciation et de management s’avère aussi dangereuse que coûteuse, surtout en pleine transformation digitale. Heureusement, mésestimer les risques cyber est corrigible.
Le podcast Business Intelligence a déjà offert de précieux conseils pour échapper aux cybermenaces. Mais il est essentiel d’insister en comprenant d’emblée pourquoi les PME constituent des cibles particulièrement attrayantes pour les cybercriminels. Les chiffres ne mentent pas : 25% des petites et moyennes entreprises en Belgique ont été confrontées à une cyberattaque en 2023.
Penser que sa structure est trop petite pour être remarquée est illusoire. Les cyberattaques ne discriminent pas en fonction de la taille, elles recherchent des vulnérabilités. Or, souvent, les petites entreprises n’ont pas de stratégie de cybersécurité.
L’arnaque la plus connue est le phishing, où les hackers usurpent une identité afin de récolter des informations sensibles. Le phishing grâce à l’intelligence artificielle (IA) devient de plus en plus sophistiqué, difficile à identifier. On parle aussi de Quishing (hameçonnage via un QR code) ou de Vishing (attaque de phishing vocal).
Des attaques sous toutes les formes
Une autre technique est le ransomware qui peut prendre en otage les fichiers et systèmes d’une entreprise. Vous recevrez alors un message vous demandant de payer une grosse somme en échange de laquelle vous obtiendrez une clé pour désactiver le programme malveillant. En plus de coûter très cher, cette attaque peut avoir de lourdes conséquences sur votre réputation !
Le vol d’identité est aussi devenu de plus en plus compliqué à identifier. Par exemple, les hackers peuvent à l’aide d’une IA reproduire la voix du dirigeant d’entreprise pour lui faire dire ce qu’ils veulent et ainsi piéger vos employés. Comme demander à la comptabilité de transférer urgemment une somme d’argent considérable, prétendument pour un achat ou le paiement d’un fournisseur.
Avec l’IA, nous assistons à de meilleures techniques de hacking. Finis les princes nigérians qui vous promettent des millions en héritage dans un anglais approximatif ou un néerlandais fleurant le Google Translate. Les mails seront mieux conçus en termes de design et de langue, et donc plus difficiles à distinguer des vrais mails.
Cybersécuriser, c’est comme isoler une habitation
Il n’existe pas, comme dans Le Seigneur des Anneaux, « un anneau unique pour les gouverner tous ». Une solution de sécurité tout-en-un n’existe pas. Et ce, pour deux raisons : les limitations technologiques et le facteur humain. Vous devez penser en couches. Comme vous isolez votre toit. Vous avez les tuiles, puis l’isolation, puis un écran sous-toiture. C’est ensemble que ces couches créent une protection efficace.
Si vous êtes une petite entreprise et recherchez une forte sécurité avec un effort minimal, il y a quelques règles d’or que vous pouvez suivre. Tout d’abord, mettez toujours à jour immédiatement votre PC et votre smartphone : les hackers recherchent des vulnérabilités, et souvent, les mises à jour des fabricants contiennent des correctifs pour les vulnérabilités.
Ensuite, utilisez des mots de passe forts et activez l’authentification à deux facteurs. Par exemple, se connecter avec ItsMe. Cela rend plus difficile le vol d’identité. Ces deux mesures sont souvent gratuites, mais vous devez y penser.
Vigilance proactive et gouvernance réactive
Une PME se doit d’intégrer la protection des systèmes d’informations dans ses opérations quotidiennes. Cela commence par établir une politique de cybersécurité claire qui définit les rôles et responsabilités de chacun au sein de l’organisation. Cette politique doit être régulièrement revue et mise à jour pour suivre l’évolution des menaces.
Un autre aspect essentiel est d’évaluer régulièrement les vulnérabilités potentielles des systèmes et processus, puis de prendre des mesures pour atténuer ces risques. Par exemple, en segmentant son réseau, une entreprise peut limiter les dégâts si un hacker parvient à accéder à une partie des systèmes. Les PME peuvent d’ailleurs bénéficier d’un audit et de consultance subsidiés par le gouvernement flamand ou wallon.
On évoquait précédemment la fermeture des « portes » numériques, mais il convient aussi de gérer rigoureusement les droits d’accès : chaque employé ne doit avoir accès qu’aux informations nécessaires à son travail. Ceci peut grandement réduire le risque de compromission des données sensibles.
Enfin, l’éducation et la formation sont essentielles. Les employés sont souvent la première ligne de défense contre les cybermenaces. Des sessions de formation régulières et des simulations sont cruciales pour maintenir la vigilance de tous.
Ne pas attendre qu’il soit trop tard
L’un des plus grands défis de la transformation digitale est de veiller à ce que la sécurité ne soit pas une réflexion après coup. Nous préconisons l’intégration des mesures de sécurité dès le début de tout projet de transformation digitale.
Prenons l’exemple d’une PME belge spécialisée dans l’e-commerce qui a subi une attaque par ransomware. Si cette PME avait mis en place une stratégie de sauvegarde régulière et des systèmes de sécurité avancés dès le départ, elle aurait pu se remettre de l’attaque beaucoup plus rapidement et limiter les dégâts financiers et réputationnels.
Un autre exemple concerne cette petite entreprise de services informatiques dont un employé a été dupé par un faux e-mail prétendant provenir d’un fournisseur, ce qui a conduit au vol de données sensibles. Cette situation aurait pu être évitée en sensibilisant régulièrement les employés aux menaces courantes et en mettant en place des filtres de sécurité avancés.
Alors que de plus en plus de PME migrent leurs opérations vers le cloud, il est également crucial d’utiliser le chiffrement, et de procéder à une surveillance continue pour protéger les données sensibles. De plus, des audits de sécurité réguliers et des tests d’intrusion peuvent aider à identifier et corriger les vulnérabilités avant qu’elles ne soient exploitées par des attaquants.
Responsabilité individuelle pour prospérité collective
Un autre aspect clé est la gestion des risques liés aux tiers. Si votre entreprise collabore avec divers fournisseurs, il est essentiel d’évaluer et de gérer les risques de cybersécurité associés à ces parties externes. Cela inclut de s’assurer qu’ils respectent les mêmes normes de sécurité élevées que vous appliquez au sein de votre organisation.
En regardant vers l’avenir, les technologies émergentes telles que l’IA et l’IoT (internet des objets) apportent de nouvelles opportunités, mais aussi de nouveaux risques. La responsabilité impose de redoubler de vigilance et d’adapter en permanence ses stratégies de cybersécurité pour se protéger et protéger les clients dans un paysage numérique en constante évolution.
En conclusion, alors que vous entreprenez ou poursuivez votre parcours de transformation digitale, rappelez-vous que la cybersécurité n’est pas seulement un composant, mais bien le socle de votre succès.
Rester continuellement à jour
Les techniques évoluent donc constamment et c’est pourquoi les petites entreprises, qui ont des systèmes informatiques basiques pour gérer leurs commandes, les stocks et les communications avec les clients, doivent choisir de préférence des solutions de sécurité robustes qui restent continuellement à jour.
On estime que la moitié des attaques proviennent du web, l’autre moitié de l’e-mail, c’est pourquoi Proximus propose aux petites entreprises Secure Net, qui filtre le trafic Internet de votre entreprise et protège chaque appareil connecté, et Norton, solution internationalement reconnue qui protège les PME lorsque leurs collaborateurs évoluent sur d’autres réseaux (Wi-Fi invité, hotspots) même à l’étranger.
Pour les grandes entreprises, avec plus de sites, des employés en déplacement ou travaillant à distance, la protection en cybersécurité est plus difficile. Proximus propose également des services pour ces entreprises, tels que Cloud Mail Security qui permet d’intercepter les e-mails malveillants, Mobile Threat Defense, qui protège smartphones et tablettes, souvent en collaboration avec des Proximus Business Partners locaux.
Le message est clair : chaque entreprise, grande ou petite, doit bien verrouiller ses « portes » numériques.
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