Fortis : la Belgique offre une porte de sortie à la Chine

Si l’assureur chinois Ping An approuve les nouveaux accords de reprise de Fortis par BNP Paribas lors de l’assemblée du 11 février, cela ne signifiera pas que Pékin renonce à toute possibilité d’indemnisation de la Belgique, selon un accord intervenu entre la Belgique et la Chine dont De Tijd a pris connaissance.

L’information se trouve aussi dans L’Echo vendredi. Depuis plusieurs jours, des négociations discrètes ont eu lieu entre les deux pays afin de rallier les Chinois, par le voix du premier actionnaire de Fortis, Ping An, qui détient 5 pc des parts, au plan de sauvetage orchestré par le tandem Leterme-Reynders en septembre et octobre dernier, écrivent les journaux. Après que le gouvernement Van Rompuy avait annoncé un nouvel accord avec BNP Paribas, Ping An avait fait savoir qu’il exigeait réponse à des questions avant de se prononcer sur ses intentions de vote à l’assemblée générale du 11 février. En l’absence de réponses satisfaisantes, Ping An avait menacé de ne pas approuver le nouvel accord. Concrètement, les Chinois continuaient d’exiger des dédommagements en vertu d’un traité bilatéral de protection de l’investissement pour les milliards d’euros de pertes subies dans Fortis. Ils se référaient aussi à des accords conclus entre la Chine et l’Union belge-luxembourgeoise qui prévoient des dédommagements en cas de nationalisation, rappelle L’Echo. Si les Chinois n’ont pas reçu la promesse de quelque dédommagement que ce soit, ils ont cependant reçu l’assurance qu’un vote positif le 11 février ne changerait rien à leurs demandes d’indemnisation. On ignore cependant toujours si Ping An a l’intention d’approuver le nouveau deal Fortis, écrit encore L’Echo.

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