Trends Summer Talk avec Eric De Kesel, COO de Mölnlycke: “Nous avons développé le post-it du sparadrap”
Le groupe suédois Mölnlycke, qui emploie plus de 8 000 personnes, est le leader mondial du pansement pour traiter les plaies. Un secteur bien plus innovant qu’il n’y paraît. Son COO en charge de la durabilité, le belge Eric De Kesel, nous en parle cette semaine dans les Trends Summer Talks.
Vous ne connaissez pas Mölnlycke ? Il s’agit pourtant d’un groupe de plus de 8000 collaborateurs, actifs dans le domaine de la santé et dont l’un des principaux dirigeants est belge : Eric De Kesel, COO et responsable de la durabilité au sein du groupe. Cet ingénieur, qui navigue depuis vingt ans entre Goteborg (siège de Mölnlycke) et la Belgique, est l’invité du Trends Summer Talk qui sera diffusé ce weekend sur Canal Z.
Dans cet entretien, Eric De Kesel nous parle des principaux produits de l’entreprise suédoise : les pansements, champs opératoires (draps qui protègent le patient pendant une opération) et autres gants chirurgicaux. Cela paraît basique comme cela mais cet ingénieur nous apprend qu’il y a beaucoup de recherche et d’innovation derrière cela, pour mettre au point ce qu’il appelle “le post-it du sparadrap” ou “la Rolls-Royce des gants chirurgicaux“.
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Ces produits sont fabriqués un peu partout dans le monde, mais encore massivement en Europe avec des usines en Angleterre, en République tchèque, en Finlande et aussi en Belgique (à Waremme), où l’on produit des champs opératoires. “Nous avons fortement automatisé la production, ce qui nous permet d’être aussi rentable qu’une fabrication manuelle dans des pays asiatiques”, explique Eric De Kesel.
En charge de la durabilité au sein du groupe, Eric De Kesel détaille aussi les efforts, notamment en recherche, accomplis par Mölnlycke pour rendre sa production plus respectueuse de l’environnement. “Ce n’est pas parce qu’un produit est à usage unique qu’il a une empreinte écologique plus mauvaise qu’un produit textile qui doit être lavé pour être réutilisé”, dit-il.
Dans ces Trends Summer Talks, nous interrogeons chaque semaine des dirigeants belges, qui officient à l’étranger. Nous leur demandons d’amener un objet qui symbolise, pour eux, leur pays d’accueil. Eric De Kesel nous a présenté un petit cheval de bois, sculpté à la main, présent dans de nombreuses maisons suédoises. Il symbolise, dit-il, l’importance de la tradition dans un pays par ailleurs très innovant ; et la solidarité très ancrée dans la société suédoise. L’histoire de ce petit cheval remonte en effet à des épisodes guerriers de la Suède, durant lesquels la solidarité active a permis de nourrir bien des combattants.
Retrouvez l’interview complète d’Eric De Kesel, ce samedi à 11h sur Canal Z. L’émission sera diffusée en boucle durant tout le weekend. Elle sera aussi disponible sur le site de Trends-Tendances
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