Restructuration chez Proximus: pas d’accord sur les modalités d’une médiation
Les syndicats et la direction de Proximus ne s’entendent pas sur les modalités pour une médiation dans le conflit social au sein de l’entreprise. Selon les syndicats, la direction veut travailler dans un “cadre très limité”. “Ce n’est pas ce que nous avons demandé”, souligne Bart Neyens du syndicat socialiste flamand ACOD.
Des actions spontanées ont eu lieu mardi ainsi que mercredi ça et là selon le syndicat. Les discussions sur la restructuration annoncée en janvier dernier étaient déjà difficiles mais sont bloquées depuis l’annonce du départ de la CEO Dominique Leroy. Les syndicats demandent le départ immédiat de Dominique Leroy qui doit normalement quitter Proximus en décembre et réclament de revoir le plan de transformation.
Finalement, la direction a indiqué mardi soir qu’elle répondait à la demande des syndicats de lancer une médiation. Une réunion a été organisée mercredi après-midi pour étudier la manière dont elle pourrait s’organiser mais il n’y a pas eu d’accord. “La direction veut une médiation dans un cadre très limité. Elle ne durerait que deux semaines et la direction veut déterminer quels sujets peuvent être abordés”, explique M. Neyens.
Les syndicats ont officiellement demandé au SPF Emploi de nommer un médiateur.