La Febiac vante les atouts des motos et scooters et de leur bulle unipersonnelle

Les deux-roues motorisés sont une solution de mobilité alternative, y compris à l’ère du coronavirus, lance mardi la Fédération belge de l’automobile et du cycle (Febiac), en prélude à la Semaine de la mobilité qui débute mercredi.

La Fédération belge de l’automobile et du cycle en vante ainsi les atouts, notamment celui de la bulle unipersonnelle (voire de deux personnes) que les motos et scooters permettent par rapport aux transports publics.

La Febiac s’étonne que les deux-roues motorisés ne soient guère évoqués comme moyen de mobilité valable à l’occasion de la Semaine de la mobilité. Selon elle, les statistiques prouvent pourtant que leur popularité est en augmentation. Sur la période allant de janvier à août, le nombre de motos et de scooters nouvellement immatriculés est ainsi resté stable malgré le confinement imposé en mars et en avril.

Sur les huit premiers mois de l’année, le nombre d’immatriculations de motos et de scooters neufs est passé à 20.051 contre 20.290 en 2019, soit une baisse de seulement 1,18%. Du côté des modèles d’occasion, la fédération relève par ailleurs une hausse de 2,9%. Un mouvement de rattrapage a eu lieu après le confinement et le gros recul noté en mars et avril a été presque entièrement compensé, à en croire la Febiac.

70% du nombre d’examens théoriques

Il y a en outre eu une hausse de 70% du nombre d’examens théoriques passés pour l’obtention du permis moto après le confinement, tandis que la quantité d’examens sur terrain privé (pour les manoeuvres) et dans la circulation a également crû, de 40 et 15%.

L’organisation sectorielle souligne dès lors à nouveau que si 10% des automobilistes participant au trafic domicile-travail échangeaient leur quatre-roues contre un deux-roues motorisé, les files seraient sensiblement plus courtes et se résorberaient aussi plus vite.

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