Accepteriez-vous un salaire moins élevé pour le job de vos rêves ?

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Le dilemme se pose à bien des travailleurs qui cherchent à relever un nouveau challenge professionnel : faire un pas de côté au niveau salarial pour exercer le métier de ses rêves. Seule une petite minorité des employés belges serait prête à un salaire plus bas, selon une étude de Robert Half.

Seuls 15% des Belges se disent prêts à travailler pour un salaire inférieur en échange du travail idéal. C’est ce que révèle une étude menée par le spécialiste du recrutement Robert Half. Les employés belges n’ont également pas l’intention de renoncer à leurs jours de vacances et à un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. En revanche, ils sont prêts à faire des concessions sur les avantages extralégaux tels que la voiture de société ou l’ordinateur portable.

Dans cette même étude, un peu plus de 70% des employés se déclarent satisfaits de leur emploi actuel. Interrogés sur les critères de cette satisfaction professionnelle, les collègues et la bonne entente avec eux (47%), le contenu de travail agréable (37%) et la bonne rémunération (35%) ont été le plus souvent mentionnés. Toutefois, cela ne signifie pas automatiquement que les Belges sont prêts à faire des concessions sur leur salaire afin de générer encore plus de satisfaction professionnelle en exerçant le travail de leurs rêves.

Salaires, congés et équilibre entre vie professionnelle et vie privée

En échange du job idéal, seuls 10% des employés interrogés sont prêts à accepter un moins bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, suivi d’une diminution des jours de congé (11%) et d’une baisse de salaire (15%). Les jeunes (moins de 34 ans) sont deux fois plus susceptibles d’accepter un moins bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée en échange de l’emploi de leurs rêves que leurs collègues plus âgés.

Il n’est pas surprenant de voir que les employés satisfaits citent le salaire comme l’un des éléments les plus importants de leur satisfaction, en plus de la convivialité et du contenu du travail. Le “job parfait” ne se résume manifestement pas à une seule chose. Il faut que l’ensemble des éléments réunis soit correct. “, déclare Joël Poilvache, Directeur chez Robert Half.

Renoncer aux avantages extra-légaux est l’option la plus probable

Bien que de nombreux Belges (1 sur 4) ne soient pas prêts à renoncer à quoi que ce soit en échange de l’emploi de leurs rêves, une proportion plus importante serait néanmoins prête à renoncer à des avantages extra-légaux, tels que la voiture de société ou le budget mobilité (36%) ou bien l’ordinateur portable/le gsm (33%). Les jeunes employés ont également moins de difficultés à renoncer au travail à domicile ou à des horaires de travail flexibles.

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