Transaction screening: Neterium voit grand

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Sebastien Buron
Sebastien Buron Journaliste Trends-Tendances

L’entreprise s’est spécialisée dans les solutions de détection automatique des entités ciblées par des sanctions économiques.

Devenir leader mondial dans son secteur du transaction screening d’ici 5 à 10 ans. Telle est l’ambition de la fintech belge Neterium. Créée en 2017, la jeune société basée à Louvain-la-Neuve se spécialise dans les solutions en ligne permettant de détecter automatiquement des personnes ou des entités ciblées par des sanctions économiques. Un créneau pour le moment au coeur de l’actualité suite à l’invasion russe en Ukraine. Utilisant des algorithmes intelligents, son interface de programmation permet de vérifier en temps réel, lors d’une transaction ou dans un processus d’onboarding, si une des contreparties est référencée dans une liste de sanctions.

L’entreprise s’est spécialisée dans les solutions de détection automatique des entités ciblées par des sanctions économiques.

Selon son CEO Luc Meurant, ancien haut cadre chez Swift, il y a dans le monde “environ 100.000 noms de personnes et d’entités sanctionnées”, alors que les outils de Neterium sont “capables de traiter 100.000 transactions à la seconde” et que “chaque transaction peut elle-même être screenée en moins de 10 millisecondes”.

Si ses clients sont principalement les banques et les fintechs, Neterium vise aussi des géants de l’e-commerce comme Uber ou Booking.com, ainsi que les acteurs de la cryptomonnaie. Employant une quinzaine de personnes, la fintech est également active dans le domaine du customer screening (KYC, “know your customer”) dont l’objet est notamment d’identifier les risques chez les détenteurs de comptes bancaires.

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