La consommation alimentaire en net recul en Belgique
Vu le contexte économique, le Belge consomme moins. Au niveau alimentaire, les ventes au détail ont baissé de 10% par rapport à 2019!
L’information a été révélée par nos confrères de La Libre: la consommation alimentaire est en net recul en Belgique. De l’ordre de 7,5% par rapport à l’an dernier et même de 10% par rapport à 2019.
Cette baisse intervient dans un contexte de consommation déprimée dans tous les secteurs (vêtements, chaussures, droguerie, jouets, etc.) mais où elle est moins marquée: -3,5% par rapport à l’an dernier. Il paraît évident que le Belge n’a pas abandonné 10% de sa consommation alimentaire.
Certes, il est prudent et achète différemment mais il fait aussi ses emplettes ailleurs: un Belge sur deux réside à moins d’une demi-heure d’une frontière. Un déplacement qui, en outre, ne lui coûte pas forcément grand-chose vu le nombre de voitures de société présentes en Belgique. Chez nos voisins français notamment, les prix dans les supermarchés sont moins élevés en raison d’une puissance commerciale plus forte, de l’absence d’indexation automatique des salaires et de taxes bien moindres.
Dans La Libre, Comeos, la fédération du commerce et des services, souligne la percée de ces achats à l’étranger et fait ainsi état d’un différentiel dans le coût employeur de 21% par rapport à la France. Un gouffre qui va encore s’agrandir: 27% au début de l’an prochain! Avec l’inflation des prix de l’énergie et des prix d’achat dans le secteur alimentaire, la marge du secteur de commerce a baissé, en moyenne, de 3 à 1,5%. Face à cette situation, Comeos propose une indexation uniquement sur la partie nette des salaires de moins de 3.000 euros, permettant aux entreprises d’économiser l’indexation sur la partie brute mais aussi de booster l’emploi peu qualifié très présent dans le commerce, l’horeca et la distribution.
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