COP28: une vingtaine de pays appellent à tripler le nucléaire dans le monde d’ici 2050

La centrale nucléaire de Doel. © Getty Images (Thierry Monasse/Getty Images)

Après les dollars vendredi, place à l’énergie: le nucléaire et le solaire seront promus comme jamais à une COP samedi à Dubaï, avant de pénibles négociations entre près de 200 pays sur les énergies fossiles dans les dix prochains jours.

La journée de samedi a été lancée par l’appel d’une vingtaine de pays à tripler les capacités de l’énergie nucléaire dans le monde d’ici 2050, par rapport à 2020, illustrant le spectaculaire regain général d’intérêt pour l’atome, qui permet de générer de l’électricité quasiment sans carbone, mais a souffert après l’accident de Fukushima en 2011.

« Nous savons par la science, la réalité des faits et des preuves qu’on ne peut pas atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 sans nucléaire », a affirmé l’émissaire américain pour le climat, John Kerry, lors d’un événement à Dubaï en compagnie de plusieurs dirigeants, principalement européens, qui ont aussi encouragé le développement de petits réacteurs appelés « SMR ».

La Belgique ne figure pas parmi les pays signataires de cette déclaration, mais le Premier ministre belge Alexander De Croo était présent à cet événement, en tant qu’invité. La Belgique organise, en collaboration avec l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA), un Sommet sur le nucléaire en mars.

Outre les États-Unis et le Canada, la vingtaine de signataires inclut, selon une liste publiée par les Américains, des pays européens pro-nucléaires ainsi que la Corée du Sud, le Ghana, les Émirats arabes unis qui viennent de construire leur première centrale, et le Japon, qui relance ses centrales.
Mais la Chine et la Russie, les premiers constructeurs de réacteurs nucléaires dans le monde aujourd’hui, n’ont pas signé.

Toute l’actualité de la COP28 qui se tient à Dubaï.

Partner Content