Quelque 104.900 jobs ont été créés en Belgique entre le troisième trimestre de l’année 2014, soit le moment où le gouvernement dirigé par Charles Michel est entré en fonction, et le troisième trimestre de cette année, révèlent les derniers chiffres publiés mercredi par Banque Nationale de Belgique (BNB).
Le volume d’heures de travail a également augmenté, mais de manière plus modeste. Le taux d’emploi reste pour sa part extrêmement stable.
Au troisième trimestre de 2014, quelque 4.560.300 personnes étaient au travail. Elles étaient 4.665.200 au troisième trimestre de 2016, soit une augmentation de 104.900 jobs en chiffre absolu (+2,3%).
Le nombre d’indépendants a augmenté de manière plus significative (+3,4%) que celui des salariés (2,1%).
Le secteur des services est le principal bénéficiaire de cette augmentation (de 3.671.200 à 3.783.200, soit une augmentation de 112.000 jobs, +3%). Celle-ci est à mettre principalement au crédit du secteur privé (+72 000 emplois). On compte également quelque 30.300 travailleurs de la santé et de l’action sociales en plus. Le nombre de fonctionnaires et d’enseignants a augmenté de 2.200.
Des baisses du volume d’emploi ont par contre été enregistrés dans les secteurs de l’industrie manufacturière, industries extractives et autres (-6.900 jobs) et de la construction (-400 jobs).
Le volume d’heures de travail a également augmenté pendant cette période, mais de manière plus modeste. Le nombre d’heures prestées par les salariés est ainsi passé de 1,355 milliard à 1,378 milliard, soit une augmentation de 1,7%. Le taux de chômage a pour sa part diminué (de 8,7% à 8,2%).
Le taux d’emploi, soit le nombre de personnes ayant un emploi (les personnes occupées) dans la population âgée de 20 à 64 ans, reste par contre extrêmement stable, passant de 67,1% au troisième trimestre de l’année 2014 à 67,3% au deuxième trimestre de 2016.
