La pression fiscale communale pèse sur la création d’emplois à Bruxelles

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La pression fiscale communale sur les sociétés est environ deux fois plus élevée à Bruxelles que dans le Brabant flamand et wallon. Cette pression fiscale élevée pèse sur la compétitivité des entreprises et la création d’emplois.

Ce sont les conclusions d’une analyse présentée vendredi par Agoria, la fédération de l’industrie technologique, BECI (Brussels Entreprises Commerce & Industry) et Comeos, la fédération du commerce. Sur le plan régional, y compris provincial, Bruxelles se défend bien par rapport à la périphérie. La pression fiscale régionale est inférieure de 20 % dans le Brabant flamand mais supérieure de 11 % dans le Brabant wallon.

La différence est plus significative au niveau communal. La pression fiscale communale du précompte immobilier est deux fois plus importante dans les communes bruxelloises. La taxe sur les bureaux représente 50 % du total des impôts communaux. Au final, une entreprise bruxelloise va payer 1.184 euros d’impôts par travailleur, contre 851 euros (-28 %) dans le Brabant wallon et 727 euros dans le Brabant flamand (-38 %).

Les fédérations s’inquiètent aussi de l’évolution des taxes communales entre 2007 et 2012: +6,5 % à Bruxelles, contre +0,3 % dans le Brabant flamand et +3,1 % dans le Brabant wallon.

Agoria, BECI et Comeos soulignent que cette pression fiscale élevée pèse sur la compétitivité des entreprises et la création d’emploi. Elles plaident pour une diminution des taxes sur les sociétés en élargissant le fonds de compensation communal au bénéfice de l’emploi. Elles suggèrent enfin une refonte du pacte fiscal avec les communes et une harmonisation des taxes communales.

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