L’immobilier belge pas tant surestimé

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Le prix des propriétés résidentielles belges n’est pas tant surestimé par rapport au reste de l’Europe.

Avec un prix moyen global pour les logements neufs à 2.000 euros/m2, la Belgique se situe en réalité juste dans le groupe intermédiaire de l’Europe occidentale, et reste concrètement moins chère que l’Italie, le Royaume-Uni ou la France, d’après les principales conclusions de la première édition de l’Indice de la Propriété Deloitte.

L’étude analyse les facteurs qui influencent le développement des marchés résidentiels et compare les prix de l’immobilier résidentiel dans certains pays d’Europe occidentale et d’Europe centrale, ainsi que dans les villes.

Concernant la Belgique, l’indice montre une croissance de 3% en 2011, en ligne avec l’inflation du coût de la vie. Plus important, l’intensité avec laquelle s’est développé le logement belge a sensiblement augmenté entre 2008 et 2011, ce qui a amené la Belgique dans la moyenne de l’UE.

“Nos points de vue nuancés sur le marché de l’immobilier 2011 résidentiel belge sont corroborés par un ratio des coûts totaux de logement qui fait de la Belgique un marché ouest-européen dans la moyenne, et par un ratio d’accessibilité favorable (coût par rapport au salaire), couplés d’une position de milieu de gamme en termes de dette résidentielle”, indique Jean-Paul Loozen, associé chez Deloitte Belgique.

Parmi les pays et les villes comparés, Paris est la capitale la plus chère d’Europe avec un prix de transaction moyen dépassant les 8.000 euros/m2. Sans surprise, les villes les moins chères se situent dans les pays d’Europe centrale et d’Europe de l’est.

Trends.be, avec Belga

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