L’industrie high tech durement touchée par le séisme japonais

© Reuters

Le séisme au Japon va propager son onde de choc sur le marché mondial de l’électronique et des nouvelles technologies car l’archipel est à la fois un gros producteur de téléviseurs, téléphones mobiles ou appareils photo, et un pourvoyeur essentiel de composants.

“On sait que ça va perturber une partie de l’industrie mondiale dans quelque temps”, indique Philippe Citroën, directeur général de Sony France.

Six usines japonaises de Sony sont à l’arrêt. L’une d’elles, à Sendai, a été “noyée” par la vague de dix mètres qui a déferlé vendredi dans la foulée du séisme, et si ses 1.100 employés sont sains et saufs, “il y a de gros dégâts”, selon M. Citroën.

“Nos usines comme Lumix (appareils photo) ou Sanyo ne tournent plus, soit parce qu’elles ont subi des dégâts, soit par mesure de précaution car elles se trouvent à proximité de la centrale nucléaire (de Fukushima)”, déclare de son côté un porte-parole français du fabricant japonais Panasonic.

Les groupes japonais ne sont pas seuls à subir l’impact de la catastrophe d’ampleur historique qui frappe l’archipel.

“Un grand nombre d’usines fabriquent des composants qui alimentent non seulement nos sites, mais aussi des concurrents, donc on sait que ça va perturber une partie de l’industrie mondiale dans quelque temps”, souligne M. Citroën.

Ainsi, certaines usines des fabricants de galettes de semi-conducteurs Shin-Etsu et Sumco sont encore arrêtées. Ces grossistes de l’électronique représentent à eux seuls 60% de la production mondiale.

Certains composants pourraient commencer à manquer cruellement.

“Il pourrait alors y avoir une pénurie de smartphones”, Jeremy Davies, directeur général du cabinet d’études de marché IT Context.souligne même M. Davies.

Trends.be, avec Belga

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