GSK: des négociations confuses

© Reuters

L’arrêt de travail décidé de manière spontanée lundi, dans le courant de la journée, par les ouvriers des sites de Wavre et de Rixensart de GSK (GlaxoSmithKline) se poursuit ce mardi. La direction exige la reprise du travail avant d’entamer les négociations.

L’arrêt de travail entamé lundi de manière spontanée se poursuit partiellement ce mardi. Après avoir annoncé la reprise des négociations chez GSK, les syndicats avec qui la direction du groupe pharmaceutique a repris contact ce matin concèdent que la situation sur les sites de production est actuellement plutôt “confuse”.

En effet, alors que les négociations sur la convention collective devaient reprendre à 11 h, elle n’ont pas débuté. La direction exige, en préalable, que le travail reprenne. “Avant d’entamer les discussions, la direction demande que le travail reprenne sur l’ensemble des sites. Nous avons répercuté cette demande auprès des ouvriers de Rixensart et si certains ont accepté de reprendre le travail, d’autres sont furieux et refusent. Nous allons voir quelle est la réponse sur le site de Wavre avant de retourner voir la direction”, indique le permanent CSC Marc De Meyer.

Le travail n’a donc pas entièrement repris à Rixensart, et les négociations avec la direction n’ont pas débuté.

Les ouvriers avaient décidé, lundi, d’arrêter le travail en constatant que la direction refusait d’entendre ses revendications en matière de pouvoir d’achat, de pension complémentaire, de frais de déplacement ainsi que de rapprochement du statut ouvrier et du statut employé. Les syndicats soulignaient que GSK réalise d’importants bénéfices en Belgique et bénéficie d’aides publiques, notamment au travers des intérêts notionnels. Les représentants des travailleurs attendaient que la direction du groupe reprenne contact avec eux pour faire de nouvelles propositions. C’est désormais chose faite et les discussions sur la convention collective de travail vont se poursuivre.

Selon le site de la RTBF, ce mardi matin, les trois sites de Gembloux Rixensart et Wavre étaient toujours à l’arrêt. Les équipes de nuit se sont croisé les bras, même chose pour les ouvriers qui devaient prendre leur service ce matin à 6H00.

Trends.be, avec Belga

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