La débâcle chinoise entraîne les bourses asiatiques

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La Bourse de Tokyo a chuté de plus de 3% et celle de Shanghai de près de 6% ce mercredi, dans un climat de panique en dépit de nouvelles mesures d’urgence des autorités chinoises et de la suspension des échanges sur quelque 1.300 titres des marchés chinois.

A l’issue des échanges, l’indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a perdu 3,14% (-638,95 points) à 19.737,64 points, tombant sous la barre des 20.000 points pour la première fois depuis le 18 juin. L’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a lâché pour sa part 3,34% (-54,75 points) à 1.582,48 points. Parallèlement, le yen, considéré comme une valeur refuge, a pris de la vigueur au fil de la séance, un mouvement défavorable aux titres exportateurs nippons.

Plus que la crise grecque, c’est le nouvel effondrement des places boursières chinoises mercredi qui déstabilisait la place tokyoïte, les investisseurs s’inquiétant de l’impact de cette débâcle sur l’économie japonaise, selon des courtiers.

La Bourse de Shanghai s’est ainsi brièvement effondrée de plus de 8% (6% à la clôture) dans un climat de panique générale, malgré les diverses mesures d’urgence prises par les autorités et la suspension des échanges sur quelque 1.300 titres des marchés chinois.

Ceux-ci ont abandonné plus de 30% en trois semaines, voyant s’envoler plus de 3.200 milliards de dollars en valeur – selon une estimation publiée par l’agence Bloomberg -, soit une douzaine de fois le PIB de la Grèce l’an dernier.

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