Un millionnaire partage les lectures qui l’ont aidé à devenir riche à 37 ans
L’Américain Jonathan Sanchez dévoile les livres, la plupart des best sellers, qui l’ont aidé à s’enrichir et à devenir millionnaire à moins de 40 ans.
Jonathan Sanchez est cofondateur de Parent Portfolio, un site qui aide les familles à accroître leur patrimoine et à élever des enfants financièrement responsables. Il explique sur le site de CNBC que la lecture de différents ouvrages l’a aidé à changer la façon de gérer ses finances. Il a notamment investi dans l’immobilier et créé une petite entreprise, ce qui lui a permis de devenir millionnaire à l’âge de seulement 37 ans.
Il cite les quatre ouvrages qui l’ont aidé à devenir riche.
1. “Père riche, Père pauvre” ( “Rich Dad, Poor Dad”), de Robert Kiyosaki
Principale leçon : la richesse est plus une question de temps que d’argent.
Robert Kiyosaki est un entrepreneur américain spécialisé dans le développement personnel. Il a écrit près de 30 livres sur les finances personnelles. Dans “Rich Dad, Poor Dad”, il nous suggère de passer de la pensée “Je ne peux pas me le permettre” à “Comment puis-je me le permettre ?”.
Jonathan Sanchez explique que cette perspective l’a poussé à chercher des solutions aux obstacles, au lieu de penser que quelque chose est tout simplement inaccessible.
« J’avais l’habitude de croire que la richesse était liée à la quantité d’argent qu’une personne gagnait. Aujourd’hui, je considère que c’est le temps que l’on peut acheter avec de l’argent. Ce nouvel état d’esprit m’a incité à rechercher davantage de sources de revenus passifs, comme mon site web et mon activité immobilière », commente-t-il.
2. “E-Myth, le mythe de l’entrepreneur revisité” (“E-myth enterprise”), de Michael E. Gerber
Principale leçon : il faut travailler sur son entreprise, et non pas s’épuiser dans des tâches quotidiennes qui mènent à l’épuisement.
Michael E. Gerber est coach d’entreprise et entrepreneur. Dans son ouvrage, il explique que l’une des plus grandes erreurs commises par les chefs d’entreprise est d’assumer trop de tâches opérationnelles au quotidien, ce qui conduit à l’épuisement.
« Lorsque ma femme et moi avons créé Parent Portfolio, un site web qui aide les familles à apprendre à accroître leur patrimoine, nous l’avons géré seuls. Nous nous occupions de tout, de la conception à la création de contenu en passant par le marketing sur les réseaux sociaux. Mais une fois que nous avons commencé à générer des revenus, nous avons créé des procédures opérationnelles standard et embauché des rédacteurs indépendants et des assistants virtuels, ce qui nous a permis de nous concentrer sur d’autres opportunités de croissance », explique le jeune millionnaire.
3. “The Millionaire Real Estate Investor” (“L’investisseur immobilier millionnaire”, non traduit en français), par Gary Keller
Principale leçon : l’argent amplifie vos traits de caractère.
Gary Keller a fondé la société immobilière Keller Williams, l’une des plus importantes au monde. Dans son ouvrage davantage adapté au marché immobilier américain, il affirme que l’argent ne rend pas les gens mauvais. Il s’agit plutôt d’un amplificateur de notre identité.
Si une personne a déjà de mauvaises habitudes de consommation, le fait d’avoir plus d’argent l’incitera probablement à dépenser davantage. Si une personne est charitable et aime aider les gens, le fait d’avoir plus d’argent lui donnera plus d’occasions de faire le bien.
« Ma femme et moi sommes tous deux issus de milieux très modestes et sommes toujours très économes. Nous nous considérons très chanceux d’avoir atteint cette étape financière. Mais cette étape est encore plus significative en raison du travail que nous effectuons aujourd’hui pour enseigner aux gens comment construire un patrimoine à travers les générations. »
4. “The Last Lecture” (“Le Dernier Discours”), par Randy Pausch
La plus grande leçon : Ne pas avoir peur de passer à l’action.
Professeur d’informatique à l’université Carnegie Mellon, Randy Pausch a appris qu’il était atteint d’un cancer du pancréas. En 2007, il a donné une dernière conférence très émouvante intitulée “Really Achieving Your Childhood Dreams (“Réalisez vraiment vos rêves d’enfant”). Il est décédé en 2008, à l’âge de 47 ans.
Le fil conducteur de son « dernier discours” est qu’il n’a jamais eu peur d’essayer quelque chose de nouveau. Jonathan Sanchez dit avoir pris ce conseil à cœur.
« Il y a dix ans, ma femme m’a suggéré d’acheter un appartement et de le transformer en bien locatif. Mais j’étais craintif, je trouvais des excuses pour ne pas le faire. J’ai finalement regretté de ne pas avoir saisi l’occasion. Puis, en 2019, nous avons acheté notre premier immeuble de rapport et en avons acquis deux autres en l’espace d’un an et demi. Aujourd’hui, nous en possédons quatre. »
Passer à l’action signifie ne pas avoir peur de la déception, ajoute Jonathan Sanchez. « Une année, j’ai analysé plus de 50 propriétés, j’ai fait cinq offres et j’ai été battu par les offres d’autres investisseurs. Mais je ne considère pas mes faux pas comme des échecs. Chaque revers que j’ai connu m’a aidé à mener une vie plus riche et plus heureuse ».
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