Taux d’épargne, paris sportifs, lutte contre l’obésité: ce qui change ce 1er décembre
Voici tout ce qui va changer dès le 1er décembre.
BNP Paribas Fortis, Beobank, ING et KBC/CBC augmentent leurs taux d’épargne
BNP Paribas Fortis, Beobank, ING et KBC/CBC augmentent les taux d’épargne de certains de leurs comptes à partir de ce 1er décembre. Tous les détails dans cet article.
La liste des personnes exclues à nouveau obligatoire dans les agences de paris
Les enfants et les adolescents en situation d’obésité sévère pourront bénéficier d’un plan de traitement sur mesure à partir du 1er décembre. Ce nouveau trajet de soins sera proposé et élaboré par l’un des 25 centres pédiatriques multidisciplinaires de l’obésité créés à cet effet. Dans un premier temps, quelque 5.000 jeunes seront concernés. Davantage d’enfants auront également accès à un diététicien, qui sera désormais intégralement remboursé.
A partir du 1er décembre, les agences de paris devront à nouveau effectuer des contrôles d’identité pour vérifier que leurs clients sont majeurs et qu’ils ne figurent pas sur la liste EPIS des personnes exclues de jeu (Excluded Persons Information System).
Entre début octobre 2022 et mi-janvier 2023, à chaque passage dans une agence de paris, un joueur devait entre autres présenter sa carte d’identité, mentionner sa profession, être photographié et signer un registre d’accès regroupant de nombreuses informations le concernant pendant 10 ans. Mais en début d’année, à la suite d’une action en référé introduite par 200 agences de paris, le tribunal de première instance de Namur avait suspendu l’arrêté royal prévoyant le contrôle EPIS. Fin octobre, la cour d’appel de Liège a finalement réformé cette décision judiciaire parce qu’elle n’a pas reconnu l’urgence. La procédure a été clôturée et le tribunal ne se prononcera plus non plus sur le fond. Les agences de paris ne pourront donc plus laisser entrer des personnes dépendantes aux jeux de hasard. Actuellement, 48.641 personnes sont exclues de jeu volontairement, 919 par un tiers, 661 par un administrateur, 66.474 à la suite d’un règlement collectif de dettes, 5.932 après une décision judiciaire et 58.234 en raison de la nature de leur profession.
Lancement d’un plan de traitement sur mesure pour les enfants en situation d’obésité
Ce nouveau plan de traitement aura pour objectif d’offrir des soins sur mesure aux enfants en situation d’obésité sévère, ainsi qu’à leur famille. Vingt-cinq centres pédiatriques multidisciplinaires de l’obésité (CPMO) seront ainsi créés au sein des hôpitaux, afin d’offrir un traitement spécialisé aux enfants touchés par cette maladie chronique. Ces centres s’adresseront principalement aux jeunes qui présentent des complications métaboliques et psychologiques. Les soins seront entièrement remboursés, à l’exception d’éventuelles consultations spécifiques chez le pédiatre du centre ou de médicaments prescrits. Les enfants ne présentant pas de complications continueront quant à eux à être suivis en première ligne par les médecins généralistes notamment, ainsi que des diététiciens, des kinésithérapeutes, ou encore des psychologues.
Les CPMO pourront toutefois soutenir le médecin traitant ou le pédiatre à sa demande, aussi bien pour élaborer un plan de traitement que pour orienter les intéressés vers les prestataires de soins adéquats Plusieurs mesures de prévention seront également mises sur pied. D’abord, le remboursement de consultations chez un diététicien sera élargi aux enfants en surpoids âgés de deux à cinq ans. Actuellement, ces consultations ne sont en effet remboursées que pour les jeunes entre six et 18 ans. Ensuite, le ticket modérateur pour ces consultations sera supprimé pour tous les enfants et adolescents. Enfin, les médecins de l’ONE et du CPMS pourront, pour la première fois, également réorienter les enfants vers un diététicien.
Hausse des tarifs maximaux légaux de certains crédits à la consommation
Les tarifs maximaux pour les ouvertures de crédit augmenteront ce vendredi 1er décembre d’1 point de pourcentage, indique mardi le SPF Economie.
Les taux annuels effectifs globaux (TAEG) maximaux légaux pour les ouvertures de crédit, parmi lesquelles ce qu’on appelle les “cartes de crédit” à remboursement étalé et la possibilité d’aller en négatif sur un compte à vue, augmenteront ainsi d’1 point de pourcentage. Ces ouvertures de crédit vont donc augmenter si elles sont assorties d’un taux débiteur variable et que le TAEG correspond au maximum, ce qui est souvent le cas. Les nouveaux maxima seront seulement applicables aux nouveaux contrats de crédit et aux contrats de crédits existants avec un taux débiteur variable, précise l’administration fédérale. Ils ne s’appliqueront donc pas aux contrats existants avec un taux débiteur fixe. Cette hausse résulte d’une hausse de plus de 0,75 point de pourcentage de l’indice de référence (Euribor à 3 mois) correspondant de septembre 2023 par rapport à l’indice de référence qui était à la base de la précédente adaptation de ces maxima, détaille le SPF Economie.