Quel est le meilleur timing pour vendre ses actions ? Nos astuces

Acheter des actions est un plaisir, les vendre à temps l’est encore plus. Mais quand faut-il vendre ? Cette question taraude de nombreux investisseurs. Eléments de réponse.

Les investisseurs sont inondés de recommandations d’achat. Des centaines d’ouvrages ont été publiés sur l’achat d’actions, mais pratiquement pas sur leur vente. Pourtant, il est tout aussi crucial de vendre à temps. De nombreux investisseurs se posent la question de savoir quand vendre, y compris Isaac Newton. Le mathématicien britannique calculait facilement l’orbite des planètes, mais il avait beaucoup de mal à gagner en Bourse.

Pourquoi vendre avec succès ? Si le cours a baissé de 1 %, il est évident que vous auriez dû vendre plus tôt. Les investisseurs privés sont connus pour vendre trop tôt les titres gagnants et conserver trop longtemps les titres perdants. Souvent, ils n’ont pas de bonne stratégie de sortie, et les professionnels non plus.

À quoi ressemble une journée de travail typique d’un investisseur institutionnel ? Il se rend à son bureau et parcoure les marchés à la recherche d’actions intéressantes. Il étudie alors sous différents angles les actions qui valent réellement la peine d’être achetées afin de les revendre plus tard.

Quand vendre des actions ?

La seule raison de vendre des actions tôt est qu’il existe des actions plus performantes à acquérir. Si vous observez les transactions des investisseurs institutionnels, vous verrez que les actions ont souvent une belle progression derrière elles. La plupart des actions sont vendues lorsqu’elles sont cotées 50 % plus haut ou qu’elles ont chuté de 50 %, afin de libérer des liquidités pour l’achat suivant.

La vente est la partie la plus difficile de l’investissement.

Le moment idéal pour vendre n’est pas évident. La vente est la partie la plus difficile de l’investissement. La plupart des investisseurs éprouvent plus de satisfaction à sélectionner de bonnes actions qu’à s’interroger sur leurs mauvais choix. De plus, vendre à perte laisse un arrière-goût amer.

Même avec de bonnes actions, il arrive un jour où l’on se demande si l’on doit les vendre avec la certitude d’un bénéfice ou s’il vaut mieux attendre. Si vous vous contentez de petits gains, vous n’arriverez jamais à encaisser de grands gains. Les titres gagnants, vous les laissez évoluer, les perdants, vous les vendez. Vous devez être à l’aise en tant qu’investisseur avec ce fonctionnement. Acheter et vendre des actions tous les mois avec un bénéfice de 6 % se traduit par un gain de 100 % au bout d’un an.

En règle générale, il est avantageux de rester sur le marché le plus longtemps possible. Les coûts de transaction réduisent le rendement final. La meilleure stratégie de sortie consiste donc à retarder la vente le plus longtemps possible. Ne laissez pas non plus la volatilité du marché vous déstabiliser. Les cours des actions montent et descendent, mais sur de longues périodes, les fluctuations intermédiaires des cours ont peu d’impact.

Quand faut-il envisager une vente ? Quelques conseils

1.           Les débiteurs. Si les créances augmentent, cela peut être le signe que l’entreprise subit des retards ou n’est pas payée pour les services rendus. Le solde des débiteurs suit normalement le taux de croissance du chiffre d’affaires.

2.           Le chiffre d’affaires. Les entreprises qui n’ont pas de chiffre d’affaires sont par définition déficitaires. Lorsque le chiffre d’affaires stagne, les entreprises voient le cours de leurs actions chuter, à moins qu’elles ne présentent des mesures concrètes.

3.           Les personnes clés. Toute entreprise souffre du départ de son directeur général, de son directeur financier ou du responsable du développement. C’est souvent le signe d’une lutte de pouvoir au sein de l’entreprise.

4.           Les stocks. Les stocks de l’entreprise reflètent les ventes. Si les stocks augmentent plus rapidement, cela indique un problème de vente. Il existe des remèdes éprouvés à ce problème, mais aucun n’est facile à mettre en œuvre.

5.           Évaluation des bénéfices et du chiffre d’affaires. Tôt ou tard, chaque entreprise publie des résultats décevants. Tant que la déception est ponctuelle, le marché est indulgent. Au deuxième revers consécutif, les investisseurs punissent l’action sans pitié.

Les actions qui ont une tendance à la hausse ne font pas faillite. Seules les actions en baisse font faillite. La tendance baissière n’est pas une garantie, mais si la faillite est imminente, les actions sont orientées à la baisse. Par conséquent, n’achetez pas d’actions à tendance baissière.

Ivan Snurer

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