Depuis août 2014, le marché immobilier belge a connu une hausse de 34,7%, selon une nouvelle carte des prix publiée par Immoweb. La ville d’Anvers caracole en tête avec une augmentation de 51%, suivie par les communes de Hechtel-Eksel (49,4%) et Borsbeek (49,2%), toutes deux situées en province d’Anvers. À l’inverse, la commune de Honnelles dans le Hainaut a connu la plus faible hausse avec 12,7%.
Globalement, la Flandre (+37%), tirée par Anvers (+41,6%), affiche la plus forte augmentation, suivie de Bruxelles (+33,1%) et de la Wallonie (+30,6%).
Au niveau provincial, Anvers mène le peloton avec une augmentation de 41,6%, suivie de près par le Luxembourg (39,2%) et le Limbourg (38,3%). À l’opposé, la Flandre occidentale et le Hainaut affichent des progressions plus modestes, avec des hausses respectives de 29% et 25,2%.
Dans la province du Luxembourg, les communes proches du Grand-Duché, telles que Gouvy (+44,5 %) et Bastogne (+44,1 %), ont vu leurs prix s’envoler. Arlon, profitant de sa proximité avec la ville de Luxembourg, affiche une hausse de 41,6%.
Plus forte augmentation dans les communes frontalières
Au Limbourg, ce sont les communes frontalières avec les Pays-Bas Hechtel-Eksel (+49,4 %) et Hamont-Achel (+48 %) qui remportent la palme des hausses immobilières. Même constat pour Lanaken et Maasmechelen, proches de Maastricht, qui ont vu leurs prix grimper de 45,7% chacune.
Un phénomène similaire est observé dans les communes de la province de Liège situées à la frontière allemande. Büllingen mène la danse avec une flambée de 47,8%, suivie de près par Burg-Reuland (+47,5%) et Bütgenbach (+46,6%).
En Flandre occidentale, où la hausse globale reste modérée (+29 %), certaines localités continuent d’attirer l’attention des acheteurs. Knokke-Heist, station balnéaire prisée de la Côte belge, a ainsi vu ses prix augmenter de 46,1% au cours des 10 dernières années.
