Le score PEB a de l’importance aux yeux des acheteurs

PEB
© Getty Images

Les Belges attachent de plus en plus d’importance au score PEB lorsqu’ils cherchent la maison de leurs rêves.

Depuis une dizaine d’année, un logement, qu’il soit loué ou vendu, doit être accompagné de son « bulletin énergétique » : le PEB (performance énergétique des bâtiments). Un certificat qui comme son nom l’indique annonce la performance énergétique de l’habitation. Si celui-ci tend vers la lettre A, tout va bien. Mais s’il indique F ou G, cela signifie que l’habitation est une « passoire énergétique » et que des frais de rénovation s’impose.

La dernière étude logement de la banque Crelan, menée en collaboration avec Ipsos, souligne que les Belges accordent de plus en plus d’importance à la durabilité lors de l’achat d’une nouvelle habitation. Ainsi plus de 60 % des personnes interrogées considèrent que le score PEB est important. En effet, les propriétaires sont aujourd’hui contraints d’effectuer les rénovations nécessaires afin de rendre les anciennes habitations plus performantes sur le plan énergétique.

« L’importance croissante accordée au score PEB s’inscrit dans le cadre d’une tendance plus large en faveur d’un mode de vie plus économe en énergie, explique Caroline Beauvois, porte-parole de Crelan. La demande de scores EPC (certificat de prestation énergétique) élevés ne fera qu’augmenter en raison des exigences en matière de rénovation. » 

Comme la durabilité et les économies d’énergie deviennent une priorité, cela accroît la demande de logements économes en énergie, c’est-à-dire des logements habitables directement sans que d’importantes rénovations doivent y être effectuer.

Les priorités des acheteurs changent

Si la durabilité semble être l’une des nouvelles exigences et figure parmi les plus importantes lors de l’achat d’une nouvelle maison, une autre priorité s’impose de plus en plus : celle d’un logement habitable tout de suite. « Si en 2017, un logement prêt à être habité figurait encore en bas de la liste des critères les plus importants pour une habitation. En 2024, cette exigence figure presque dans le top 5 » souligne l’étude logement de Crelan.

C’est justement cette obligation de rénovation qui a conduit à une plus grande popularité des maisons prêtes à être habitées. Si jamais le vendeur, pressé par le temps ou à court de liquidités, accepte de vendre son bien à un prix moindre sans y faire les travaux nécessaires, cette obligation rénovation incombera alors à l’acheteur. Alors que des maisons prêtes à être habitées répondent souvent déjà à des critères PEB plus élevés et requièrent donc moins de rénovations, voire pas du tout.

Les autres priorités des candidats acheteurs sont un espace suffisant et d’un quartier calme. La proximité du lieu de travail subit un recul notable dans cette liste de priorités.

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