Jean-Jacques Cloquet: “Je ne dis pas non à la politique”

Olivier Mouton

Ces dernières semaines, une rumeur insistante évoquait l’arrivée au sein des Engagés de l’ancien Manager de l’Année.

Les Engagés, ce mouvement politique issu du cdH, entend élargir son assise depuis sa naissance effective, en mai 2022. A-t-il trouvé un vivier auprès des anciens Managers de l’Année de Trends-Tendances? Yvan Verougstraete, lauréat 2019 quand il était encore CEO de Medi-Market, a rejoint ses rangs dès ses débuts: il en est même devenu le vice-président.

Ces dernières semaines, une rumeur insistante évoquait l’arrivée au sein des Engagés d’un autre ancien Manager de l’Année, Jean-Jacques Cloquet. Lauréat de l’édition 2018, il était alors CEO de Pari Daiza après avoir été administrateur délégué de l’aéroport de Charleroi pendant 10 ans. Depuis son retrait du parc animalier, à l’automne 2020, il est courtisé politiquement: il avait déjà refusé le poste de secrétaire d’Etat fédéral à la Digitalisation, proposé par le président du MR, Georges-Louis Bouchez.

“Je m’entends très bien avec le président des Engagés.”

Cap vers les Engagés? “Je suis très ami avec Jean-Luc Crucke (l’ex-ministre wallon, transfuge du MR, Ndlr), nous répond Jean-Jacques Cloquet. Et je m’entends très bien avec leur président, Maxime Prévot. Mais aujourd’hui, rien n’est à l’ordre du jour. Mon état d’esprit n’est pas là pour l’instant, je préfère prendre le temps de réfléchir. Est-ce que, pour autant, je dis non à la politique? Pas du tout. Mais on a encore un peu de temps…”

“Si l’on peut accueillir des gens de qualité, nous n’hésiterons pas.”

Lorsqu’il avait refusé le poste de secrétaire d’Etat, l’ancien Manager de l’Année avait ouvert le porte à un tel engagement, évoquant son amour de domaines tels que le management humain, la mobilité, le tourisme durable… “Je pourrais être intéressé si on me fout la paix au niveau des bagarres politiques et si l’on me fixe des objectifs précis et évalués”, soulignait-il alors.

Yvan Verougstraete ne confirme pas les contacts avec son prédécesseur, qui lui avait remis le trophée en 2019. Mais précise: “Nous avons toujours dit que nous étions en faveur d’un renouvellement de la classe politique et le fait d’attirer de nouveaux visages. Si l’on peut accueillir des gens de qualité, nous n’hésiterons pas.” On risque d’en reparler.

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