Les desiderata de la FEB sur la flexibilité du travail

Bart Buysse, directeur général de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) © BELGA/Jasper Jacobs

La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) souhaite flexibiliser certains aspects du droit du travail, comme le travail de nuit, les contrats à durée déterminée ou le processus de consultation lors de restructurations d’entreprises, annonce son directeur général Bart Buysse dans L’Echo de mardi. Les syndicats jugent d’ores et déjà ces propositions irrecevables.

Selon la FEB, en cas de restructuration, la phase de consultation, et celle de licenciement à proprement dite, “traîne trop dans la pratique”. Les syndicats refusent, eux, de revenir sur la procédure Renault.

Le travail de nuit dans notre pays est “trop conditionné”, estime en outre M. Buysse. “Il faudrait permettre plus de flexibilité pour mieux répondre à la demande qui varie selon les périodes. (…) La flexibilité a un coût. Les primes de travail de nuit, les suppléments payés pour les heures supplémentaires, etc. Tous ces compléments sont plus chers qu’à l’étranger.” Le directeur général ne va pas jusqu’à demander leur suppression “mais de changer les règles”.

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