Le groupe industriel Tessenderlo a l’intention de restructurer son usine de gélatine à Vilvorde, a-t-il décidé jeudi lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire. Cent-six emplois sont menacés. Le groupe compte également fermer son usine britannique à Treforest, où travaillent 93 personnes.
Dans un communiqué de presse, Tessenderlo souligne les principaux défis auxquels la gélatine d’os européenne est actuellement confrontée. La demande diminue en Occident, le marché se tourne vers des produits alternatifs et les clients migrent vers des pays à bas salaires. Cette situation exerce une forte pression sur la structure des prix et des coûts. L’entreprise estime que la gélatine d’os européenne continuera à connaître des conditions de marché difficiles.
“Compte tenu de ces défis continus, combinés à la nécessité du besoin d’un investissement supplémentaire important pour maintenir une production efficace, nous ne pensons pas que l’activité européenne de gélatine d’os ait un avenir viable”, estime le groupe.
Tessenderlo précise qu’à Vilvorde, où travaillent 300 personnes, de la gélatine de porc est également produite, en plus de la gélatine d’os. L’intention est bien d’y poursuivre les activités, mais à une échelle différente, a expliqué son directeur financier, Miguel de Potter, à Belga.
L’usine située à Treforest produit, elle, uniquement de la gélatine d’os.
Annonçant son intention de restructurer ses activités, Tessenderlo a lancé jeudi le processus d’information et de consultation des représentants du personnel afin d’analyser les options possibles pour les deux usines.
