Anvers cherche à renforcer ses liens avec le secteur diamantaire angolais

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Alors que la république d’Angola produit environ 9 millions de carats de diamants par an, à peine 1 à 2% d’entre eux transitent actuellement par Anvers. L’Antwerp World Diamond Centre (AWDC), déterminé à augmenter ce pourcentage dans les années à venir, organisait mardi une conférence sur la thématique à Luanda.

Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, présent dans la capitale angolaise pour une visite officielle, a pris part à ce symposium. “L’Angola est le cinquième producteur mondial de diamants et a un potentiel pour devenir encore plus important.

Nos pays constituent des alliés naturels pour le commerce diamantaire”, a souligné le chef de la diplomatie belge, lors de cet événement. Si la plupart des pierres précieuses d’Angola prennent actuellement la direction de Dubaï, la situation pourrait évoluer à l’avenir.

Présent à Anvers en juin dernier, le président angolais Joao Lourenço n’a d’ailleurs pas caché sa volonté d’intensifier la collaboration entre le secteur diamantaire de son pays et celui de la Métropole. Successeur de Jose Eduardo dos Santos qui a occupé le pouvoir pendant 38 ans, M. Lourenço a pris de nombreuses mesures pour donner un nouvel élan aux industries principales de son pays.

Ces réformes, cruciales pour la diversification de l’économie angolaise, ont déjà eu des effets bénéfiques sur la production diamantaire. “Nous voulons conclure un partenariat stratégique et positif avec les institutions impliquées dans le commerce du diamant, notamment en Belgique”, a insisté mardi le ministre angolais du Pétrole et des Ressources minérales, Diamantino Pedro Azevedo, lors de la conférence.

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