Exclusif : le Musée Hergé a (déjà) perdu son directeur

© Belga

Trois ans à peine après avoir lancé le Musée Hergé, Laurent de Froberville a quitté son poste de directeur, en toute discrétion, pour présider aux destinées du MuséoParc Alésia. De son plein gré ou à cause d’une collaboration difficile avec Nick Rodwell ?

Il a finalement préféré Vercingétorix à Tintin. Engagé voici trois ans à peine pour lancer et diriger le Musée Hergé à Louvain-la-Neuve, le Français Laurent de Froberville a quitté son poste de directeur le 31 décembre dernier pour rejoindre la Bourgogne où il présidera désormais aux destinées du MuséoParc Alésia, dont l’inauguration est prévue en juin prochain.

Bizarrement, La Croix de l’Aigle SA, société gestionnaire du paquebot néo-louvaniste, a complètement passé sous silence ce départ précipité. Il est vrai que la communication n’est pas le point fort du Musée Hergé.

Contacté par nos soins, Laurent de Froberville jure qu’il est parti de son plein gré et que ses rapports sont toujours excellents avec les gardiens de l’image de Tintin. En coulisses, il se murmure pourtant qu’il n’est pas toujours aisé de travailler avec un certain Nick Rodwell, qui n’a certes “rien à voir” avec le Musée Hergé mais qui aime malgré tout mettre son grain de sel partout.

A 54 ans, le nouveau patron du MuséoParc Alésia balaie cette “rumeur” d’un revers de la main. Calme et posé, Laurent de Froberville avoue être porté par son tempérament “aventurier” qui l’a conduit “plus tôt que prévu” vers un nouveau challenge, un point c’est tout !

Aujourd’hui, le musée de Louvain-la-Neuve, qui a accueilli près de 150.000 visiteurs en un an et demi d’exploitation, se cherche donc un nouveau directeur et a momentanément confié les clés du temple “hergéen” à Robert Vangénéberg, administrateur délégué de La Croix de l’Aigle SA, en attendant la désignation de l’heureux élu. Candidats bienvenus.

Frédéric Brébant

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