20 champagnes testés pour vous

Brut sans année, blanc de blancs, 1er grand cru, pour l’apéritif ou la table : nous avons testé une vingtaine de champagnes lors de dégustations à l’aveugle. Pour terminer et commencer l’année en bulles.

Travail, rigueur et moyens techniques appropriés propulsent Billecart-Salmon à son meilleur niveau. Le plaisir se découvre dès l’entrée de gamme avec le “simple” brut réserve courtisant chardonnay (30 %), pinot noir (30 %) et meunier. Elégant jusque dans le dosage. Idéal de l’apéritif aux mets légers.

28,95 euros – Rob – 02 761 01 66.

Familiale depuis sa fondation en 1829 et champagne préféré de James Bond, Bollinger commande quelque 160 ha de vignes. Le Spécial Cuvée sollicite pinot noir (60 %), pinot meunier (15 %) et chardonnay. Une faible partie de vins de réserve, vieillis en magnums, confortent un somptueux équilibre entre vinosité, profondeur et complexité. Un grand champagne pour la table.

44,59 euros – Cinoco – 02 410 47 47.

Dans la région de Bar-sur-Aube, le Château de Bligny domine le village et commande une vingtaine d’ha de vignes. C’est l’un des rares champagnes à bénéficier de l’appellation “château”. Le blanc de blancs au dosage un peu généreux, est vif au bouquet (groseille, pomme) et prolongé par une fine amertume.

26,99 euros – Makro.

Après son refus de vendre, la jeune veuve Carol Duval-Leroy a insufflé un dynamisme salutaire, double sa production, innove, s’ouvre à la culture raisonnée et dirige la plus importante maison de la Côte des Blancs. Le brut sans année impose une vivacité fraîche titillée par la cannelle et le cacao. Pour l’apéro et les viandes blanches.

20,39 euros – Delhaize-le-Lion.

Pour cette cuvée de la Coopérative vinicole de Mancy, Esterlin blanc de blancs trace une palette aromatique fraîche et vive (citron, effluves végétaux) qui s’enrichit au palais de traces minérales (silex) et de brioche. Il ouvre l’appétit, accepte coquillages et préparations légères.

29,90 euros – Leymarie – 081 81 14 02.

La gaieté et l’élégance du chardonnay éclatent dans le Gimonnet Pierre & Fils – Cuis 1er cru blanc de blancs. Vingt-huit hectares vendangés à la main, des vins de réserve conservés sous verre pour préserver leur fraîcheur et un dosage léger peaufinent un champagne précis et d’une belle texture fruitée (mandarine). Sans égal à l’apéritif et avec un mets raffiné.

26,60 euros – V.P.S. – 02 242 02 69.

Pierre et Chantal Gonet dirigent cette entreprise familiale et gèrent 19 ha de vignes. Sollicitant quelque 70 % de raisins noirs, le Gonet blanc de noirs, sans année, fruité, rond et long possède une maturité et un dosage sans excès qui lui permettent d’ouvrir l’appétit et de suivre à table.

22,50 euros –

Yves Catulle – 02 353 07 65.

Jacquart dépend du Groupe Alliance, puissante coopérative de quelque 1.800 adhérents pour 2.400 ha de vignes. Décoré des mosaïques qui ornent le siège social, le Jacquart brut Mosaïque associe avec doigté les trois raisins. Solide sous des touches minérales et grillées, il est équilibré et franc pour rafraîchir l’apéritif et introduire le repas.

24,25 euros – Cinoco – 02 410 47 47.

Référence dans les vins et spiritueux, Charles Lafitte attend 1983 et son rachat par Vranken pour se lancer sur le marché du champagne. Cette Grande Cuvée associe agrumes, fruits secs et éclat minéral à beaucoup de légèreté. Accent soft en finale. Pour apéritif, coquillages, carpaccio marin…

24,99 euros – Carrefour.

Au coeur de la Côte des Blancs, le vignoble familial de Guy Larmandier s’étend sur 9 ha répartis en grands et premiers crus. Finesse et subtilité aromatique vont de pair avec ce Grand Cru Cramant – blanc de blancs crémeux, fruité et d’une belle fraîcheur. Enjôle les papilles, coquilles st-jacques, sushis, crustacés.

30,30 euros – Gelin – 02 366 91 48.

Etonnant et peu connu, le champagne Renée Le Roy Bouzy grand cru est élaboré par S.C.P. Louis Martin récoltant-manipulant à Bouzy, haut-lieu du pinot noir. Le nez associe de petits fruits à une tombée de poivre blanc. La bouche y joint rondeur, équilibre et classe. Apéritif, début de repas et volaille.

24,99 euros – Makro.

Les discrètes lettres “MA” de l’étiquette du Marquis de Villon 1er cru brut renseignent qu’il s’agit d’une “marque auxiliaire”, en l’occurrence de l’Union Champagne, imposante coopérative d’Avize. Le vin exhale des touches de fleurs blanches, pomme verte et amande. Lié par un dosage sensible mais non gênant, il prépare le palais aux entrées peu corsées.

21,99 euros – Colruyt.

Le champagne Meiter brut, d’un négociant-manipulant, est un vin sans histoire, mais bien fait. Il plaît par ses expressions aromatiques et sa fraîcheur. Légèreté, équilibre et persistance lui permettent de se glisser à l’apéro et sur des préparations sages.

15,45 euros – Delhaize-le-Lion.

Familial durant 117 ans, Montaudon a été repris par la société Moët-Hennessy fin 2008. La cuvée spéciale, Classe M, cuvée spéciale et fleuron de la gamme, est valorisée par un flacon inspiré des années 1900. Minérale, fruitée, équilibrée, elle renforce sa personnalité d’impressions florales et rafraîchissantes pour honorer la fête et la table.

39,90 euros – Le Chemin des Vignes – 02 763 07 02.

La tutelle du groupe Boizel-Chanoine-Champagne booste cette glorieuse maison (1522). Outre le légendaire Clos des Goisses, Philipponnat tient ses promesses jusque dans la “Royale Réserve”, un brut sans année. Celui-ci dicte un champagne gourmand et rond dans une ampleur souple et d’une belle acidité. Pour l’apéritif, sole meunière ou volaille.

30,69 euros – Espace J. Pirard – 067 77 31 01.

Veuve en 1858, Jeanne Alexandrine Louise Pommery cravache son équipe et elle lance des cuvées “nature”, peu dosées contrairement au champagne très doux de l’époque. Racheté en 2002 par le Liégeois Paul-François Vranken, Pommery retrouve sa classe et propose un brut royal fondu, suave et charnu. Il plaît avant et en début de repas.

29,80 euros – Colruyt.

S’appuyant sur 214 ha de vignes, Roederer s’inscrit au top des grandes maisons restées familiales. Sa cuvée de base, le Brut Premier, élancée et peu dosée, annonce la droiture et la pureté de son haut de gamme. Avec un assemblage de pinot noir (40 %), pinot meunier (20 %) et chardonnay, elle développe complexité et fraîcheur, équilibre et saveur. Convivial de l’apéritif aux entrées fines.

37,60 euros – De Coninck – 02 353 07 65.

Le champagne Veuve Deloynes brut “Tradition” est ce qu’on appelle un 1er prix. C’est-à-dire qu’il varie selon les promotions pour rester inférieur à la concurrence. Ce “produit d’appel” ne manque pas d’agrément. Sous des séquences de pomme confite et de brioche, il évolue avec une certaine verdeur dans une matière légère.

12,99 euros – Cora.

Les veuves réelles ou fausses sont populaires en Champagne. Ainsi la Cuvée Veuve Héringer 1er cru conçue par la S.A. Les Roches Blanches à Dizzy. Trois quarts de pinot noir et un quart de chardonnay plantés en 1er cru suscitent de légères séquences d’amande amère, de fruit, de miel et une touche oxydative. Un ensemble mûr, vineux et riche pour passer à table.

18,99 euros – Cora.

Le Liégeois Paul-François Vranken s’est implanté en champagne absorbant Heidsieck & C°, Charles Lafitte et Pommery tout en développant ses propres marques Diamant, Demoiselle et Vranken. Avec son look glamour, le flacon de la Demoiselle brut Grande Cuvée rend hommage à l’Art nouveau. Aérien et vif (agrumes), il fête l’apéro et pirouette sur des plats fins.

23,99 euros – Carrefour.

Serge Tonneau

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