En 1994, Eddy Mitchell publiait un roman autobiographique, P’tit Claude, qui commençait dans les années 1950, à l’adolescence du chanteur. Sa rencontre avec le dessinateur de BD Ralph Meyer, génial auteur de The Undertaker, a ensuite débouché sur la réalisation de pochettes d’albums, puis un projet de livre, Des Lilas à Belleville. L’objet est un roman graphique qui revient sur quatre jours qui ont marqué la vie du jeune Claude Moine, futur “Monsieur Eddy”. Nous sommes en 1956. Agé de 14 ans, P’tit Claude est trop vieux pour des jeux de gamins, mais pas assez pour sortir avec des filles. Sa vie se partage entre la lecture de ses fanzines et deux ou trois séances quotidiennes de cinéma. Jusqu’au jour où une petite frappe lui propose un “coup”. La verve d’Eddy Mitchell, alliée au talent graphique de Ralph Meyer, nous replonge dans un Paris disparu. Pas celui des Champs-Elysées ni de Saint-Germain mais celui des quartiers populaires, des caïds de la porte des Lilas, à une époque où le périph’ n’existait pas encore. Nostalgie, quand tu nous tiens…
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