3 questions à

© B. BROLET

Didier Platteau, directeur éditorial des Editions Moulinsart

Vous sortez le septième trimestriel “Tintin c’est l’aventure”, mook fabriqué avec le magazine “Géo”. Comment vous portez-vous?

On a été étonné parce que dès le premier numéro, cela a bien fonctionné. Celui-ci, le septième, a été tiré à 72.000 exemplaires et notre moyenne de ventes passe le cap des 30.000, ce qui nous a permis d’être bénéficiaires dès la première année. On a évidemment vécu les épisodes Covid mais les ventes se sont assez vite rétablies: on est à la fois dans les points de presse et dans les librairies des pays francophones. Au départ, il y avait un fameux doute parce que les produits appelés hybrides sont toujours un peu suspects, vu qu’on met l’aventure de Tintin en avant mais connectée à un concept d’actualité.

Vous puisez dans les aventures de Tintin pour rejoindre le monde d’aujourd’hui: n’y a-t-il pas le risque d’épuiser le filon d’Hergé?

J’y crois peu. J’étais directeur de Casterman en 1983 ( année de la mort d’Hergé, Ndlr). A l’époque, je me suis demandé combien de temps tiendrait Tintin! Et puis, je me suis rendu compte qu’il avait quelque chose d’inusable et d’éternel. Je pense qu’on peut aller loin dans l’exploration des sujets.

Le nouveau numéro a pris la jungle pour thème central. Qu’y trouve-t-on?

Il y a des auteurs que j’adore, comme François Boucq, une nouvelle inédite de Jean-Bernard Pouy. Et puis, de l’Hugo Pratt, une dizaine de pages fantastiques…

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content