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Uranium: c’est le moment d’accroître l’exposition
La rédaction de l’Initié répond à la question d’un abonné: “Je souhaite accroître mon exposition au secteur de l’uranium. Je détiens déjà des titres ValOre Metals, Uranium Participation et Cameco. Le secteur recèle-t-il d’autres actions sous-valorisées ou devrais-je plutôt accumuler ValOre Metals (qui ne cesse de perdre de la valeur)?
Le moment est venu d’accroître les positions dans l’uranium, en effet. Sur le marché au comptant, depuis le plancher d’avril, le prix de la livre a gagné environ 35%, à 27,5 dollars, son plus-haut en plus de deux ans, et cette tendance haussière devrait se poursuivre. En outre, ce mouvement haussier ne se reflète encore que dans peu d’actions des entreprises du secteur. Prendre une position dans Uranium Participation Corp et Cameco nous paraît indispensable. La première achète de l’uranium physique qu’elle stocke dans le but de le revendre à des prix plus élevés. Acquérir ses actions revient dès lors à parier purement et simplement que le cours de l’uranium augmentera; elles se négocient actuellement à leur valeur intrinsèque (VIN). Nous avons observé que la prime par rapport à la VIN peut atteindre 50%, dans un marché haussier. De plus, le risque de baisse du cours de la livre est faible – même si une sévère correction boursière générale survenait -, l’offre étant réduite. Cameco est également incontournable en sa qualité de plus grand producteur indépendant d’uranium, et d’autant plus que le marché a appris, la semaine dernière, que les incertitudes relatives au litige fiscal en cours semblaient dissipées.
Mais dans un marché haussier, ce sont généralement les plus petites entreprises actives dans l’exploration et l’exploitation minière qui enregistrent les plus gros gains. Comme ValOre Metals, l’ancienne Kivalliq Energy. Il est vrai que l’action perd du terrain depuis juin. Sans doute un investisseur est-il en train de se désengager. Plutôt que de tout miser sur le projet Angilak de ValOre Metals, nous investirions dans une ou plusieurs entreprises financièrement robustes. Nous pensons avant tout à Fission Uranium et Denison Mines. Toutes deux disposent de projets d’exploration attrayants dans le bassin de l’Athabasca (Canada), la zone d’exploration la plus intéressante au monde pour ce qui concerne l’uranium.
Nous entrevoyons également un certain potentiel sur le marché américain de l’uranium. Le secteur n’a, bien entendu, pas échappé à la crise, mais comme les Etats-Unis doivent désormais importer 95% de l’uranium qu’ils consomment, s’ils venaient à adopter des mesures protectionnistes, ce qui est très probable, celles-ci pourraient redonner vie au secteur. Energy Fuels et Uranium Energy Corp (UEC) sont deux entreprises très bien gérées susceptibles d’en profiter. Energy Fuels est actuellement le deuxième producteur aux Etats-Unis. Tant Energy Fuels qu’UEC pourraient se lancer dans la production d’uranium chez eux à relativement court terme, en recourant qui plus est à des méthodes respectueuses de l’environnement et peu onéreuses.
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