Le seul à s’être vraiment enrichi durant la tempête boursière ? Warren Buffett !

Pas grand-chose n’ébranle Warren Buffett et son flair légendaire. Pas même une épique tempête boursière.
Alors que les marchés financiers traversent une zone de turbulences alimentée par la guerre commerciale de Donald Trump, un homme s’en tire sans égratignure. Et même avec brio puisqu’il est encore plus riche. La légende Warren Buffett, 95 ans au compteur, prouve une fois de plus que la patience et la discipline sont les meilleures alliées de l’investisseur.
Son conglomérat, Berkshire Hathaway, affiche une progression de 15 % depuis le début de l’année, tandis que des géants comme Apple (-20 %) ou Tesla (-33 % depuis le début de l’année mais avec un rebond spectaculaire jeudi) subissent de lourdes pertes. Mieux encore, Buffett fait mieux que le S&P 500, en recul de 7 %.
Quelques mouvements stratégiques qui ont porté leur fruit
Il faut dire que cela faisait plus d’un an qu’il avait anticipé ces temps difficiles. De quoi dormir tranquille, même en pleines turbulences.
En réduisant à temps sa participation dans Apple, il a ainsi évité la chute du titre. Mais surtout, il a surpris les marchés en ne réinvestissant pas immédiatement ses gains, préférant accumuler une réserve vertigineuse de 334 milliards de dollars en liquidités. Ce geste surprenant lui a permis d’amasser un matelas stratégique et de quoi mieux encaisser toute correction du marché. Résultat : il est aujourd’hui le seul milliardaire du top 20 mondial à avoir vu sa fortune augmenter début 2025, avec un gain estimé à 20 milliards de dollars.
Pendant que d’autres misent sur la croissance rapide, Buffett reste fidèle à ses secteurs catalogués à tort d’« ennuyeux » comme les assurances, l’énergie ou le transport ferroviaire. Ce sont aussi des entreprises peu exposées au commerce international, donc plus résistantes aux tempêtes mondiales.
Les chiffres, rien que les chiffres
A cela s’ajoute sa philosophie d’investissement sur le long terme. Loin de tout effet de mode, il se concentre sur les chiffres. Fidèle à sa maxime « Soyez avides quand les autres ont peur, et craintifs quand les autres sont avides», il voit les baisses de cours comme une opportunité.
Une stratégie qui manque peut-être de panache, mais qui est définitivement, une fois de plus, payante. Car si son action a bel et bien chuté d’environ 10 % suite à l’annonce de Trump, le titre avait fortement grimpé les semaines précédentes. Suffisamment en tout cas que pour conserver une avance significative par rapport aux autres valeurs.
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