35% des travailleurs belges souhaitent changer d’emploi

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La pénurie de talents qui sévit actuellement sur le marché de l’emploi en Belgique renforce la confiance des travailleurs et leur donne des envies de renouveaux professionnels. Selon la dernière étude de Partena Professional*, 35% des travailleurs belges souhaitent changer d’emploi dans un avenir proche.

Parmi les 35% de travailleurs en quête d’un nouveau challenge professionnel, certains avouent vouloir tout changer et tout bousculer : pour 58% d’entre eux, leur prochain job devra leur offrir davantage de responsabilités (contre 38% recherchant un niveau comparable et 5% en souhaitant moins) et pour 42% c’est même un changement de secteur qui est envisagé (contre 24% qui souhaitent au contraire rester dans le même secteur d’activité).

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas l’attrait d’un salaire plus élevé qui motive ces désirs de changement, même si ce dernier a un certain poids dans ces décisions. Pour 34% d’entre eux, la motivation principale est d’exercer quelque chose de différent, tandis que 33% évoquent le fait de ne pas avoir un salaire assez élevé ou de ne plus pouvoir évoluer dans l’organisation actuelle. Enfin, 27% des employés désirant changer d’emploi mettent en cause une pression trop forte.

Par contre, ce désir de changement est inversement proportionnel à la taille de la société : plus la taille de l’organisation augmente, moins les travailleurs souhaitent la quitter.

Surtout les jeunes et les néerlandophones

Ce sont principalement les jeunes qui rêvent de nouveaux horizons professionnels, avec 51% (groupe d’âge 18-29 ans) qui veulent changer d’emploi, même si 25% d’entre eux préfèreraient que ce changement ait lieu au sein de la même entreprise.

A nouveau, ce sont ces mêmes jeunes qui voient la prise de risques comme un challenge motivant et qui envisagent leur avenir sous le statut d’indépendants (6%), alors que, dans les autres groupes d’âge, à peine 3% des travailleurs belges en moyenne envisageraient l’aventure d’être leur propre patron.

Le nord et le sud de la Belgique ne sont pas non plus égaux devant la mobilité professionnelle. Selon l’étude de Partena Professional, 53% des travailleurs néerlandophones interrogés ont affirmé vouloir changer de poste. En Wallonie et à Bruxelles, ce taux n’est respectivement que de 34 et 33%.

Comment les retenir ?

Si le salaire ne fait pas tout, les avantages et les bonus supplémentaires peuvent néanmoins faire pencher la balance du côté de l’employeur.

Ainsi 85% de l’ensemble des travailleurs interrogés estiment que leur employeur offre un environnement de travail stable et une sécurité d’emploi suffisante et 81% d’entre eux estiment leur rémunération conforme à leurs attentes. C’est dans les détails que se cache le mécontentement qui mène à l’envie de mettre les voiles… Ainsi, 49% sont mécontents du montant de la prime lorsque les résultats fixés ont été atteints. Toujours près de la moitié des travailleurs interrogés estiment que le bien-être au travail est l’un des points qui pourraient être améliorés (46%) et que de meilleures perspectives de carrière pourraient leur être proposées (42%).

Finalement deux facteurs sont considérés comme importants : ce sont le retour en présentiel et le droit à la déconnexion. Après avoir apprécié le télétravail pour une grande partie d’entre eux, ces mêmes travailleurs souhaitent le retour en présentiel et du travail en équipe (environ 20% des interrogés) et les événements internes rassemblant l’ensemble des collaborateurs (18%).

Quant au droit à la déconnexion, ils sont 30% à vouloir que ce droit soit instauré dans la politique de leur organisation.

* Les données de ce communiqué sont issues des résultats d’un questionnaire en ligne rédigé sous l’égide de Partena Professional et auquel a participé un échantillon représentatif de 500 employés.

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