Les Belges n’adhèrent (toujours) pas à la voiture électrique

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Le troisième baromètre de la mobilité d’Europ Assistance confirme les réticences des Belges face à la voiture électrique. Le prix, le manque de bornes et la difficulté de recharge à la maison restent des freins majeurs.

Qui dit Europ Assistance pense vacances. Dans son troisième baromètre de la mobilité publié la semaine dernière, la filiale du groupe Generali a demandé aux Belges s’ils partiraient en vacances en voiture électrique. C’est non pour la moitié d’entre eux. Seuls 13 % l’envisagent sereinement. En partie anecdotique, cette question n’est que le reflet de l’ambiguïté générale que les Belges présentent envers la voiture électrique. Certes, la moitié d’entre eux (48 %) assurent que leur prochain véhicule sera probablement ou cer­tainement électrique. Mais le terme prochain est suffisamment vague, selon Europ Assistance, pour imaginer que dans certains cas, ce sera peut-être après la fin de cette décennie… D’autant plus que seuls un quart de nos compatriotes pensent que le calendrier du tout à l’électrique en 2035 sera respecté.

Sans surprise, le baromètre confirme que les Belges ont toujours un gros problème avec l’électrique. Le prix (75 % des répondants) demeure le frein le plus important (les ménages n’entendent pas aller au-delà d’un budget moyen de 32.500 euros) devant la difficulté de recharger à domicile (74%), le man­que de stations de recharge (42%) et l’autonomie limitée (39%). Les primes à l’achat n’ont pas plus l’air de stimuler nos compatriotes. Seuls 18 % des Flamands voient la prime de 5.000 euros prévue par le gouvernement régional comme un véritable incitant. C’est mieux sans être l’euphorie dans la partie francophone du pays : 30 % des Wallons et 45 % des Bruxellois mordraient à l’hameçon si une telle prime devait voir le jour.

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